Pèlerinage à la Mecque 2012 : Entre tout va très bien et rien ne va, qui croire ? #aOuaga

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Pèlerinage à la Mecque 2012 : Entre tout va très bien et rien ne va, qui croire ?

Publié le jeudi 18 octobre 2012 | Autre presse

© aOuaga.com par AO
Hadj 2012 : Des pèlerins revoltés marchent sur le ministère de l`administration territoriale de la decentralisation et de la sécurité
Mercredi 17 octobre 2012. Ouagadougou

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Ils sont plus de 4000 inscrits au Burkina cette année en vue de l’accomplissement du 5e pilier de l’islam. Depuis le 14 octobre dernier, les pèlerins burkinabè au Hadj 2012 ont commencé à atterrir à Djeddah. Les vols se poursuivent jusqu’au 19 octobre. Entre « tout va bien » des uns et « rien ne va » dans l’organisation des autres, difficile de se faire une idée réelle de la qualité de l’organisation. Mais quelques certitudes tout de même : Plus 4000 pèlerins, 8 vols du 14 au 19 octobre, 12 agences de voyage, Type d’avion : Boeing 747 de 500 places chacun en remplacement d’un Airbus A310

Le hall de l’aéroport s’est déporté à la SOBEFEL, juste avant la porte de la Chronopost. Des accompagnateurs sous des arbres, certains installés sur des nattes, d’autres à même le sol au bord de la voix bitumée ralliant l’aéroport de Ouaga à l’avenue Bassawarga.

Le Boeing 747 d’Air Burkina, le transporteur officiel a une capacité de 560 pèlerins qui partent chaque jour. Depuis le début, aucun vol n’a eu lieu à l’heure indiquée. Quelques fois le nombre non plus. Il est prévu deux vols le jeudi afin d’évacuer l’entièreté des pèlerins inscrits à Ouagadougou. Le vendredi et samedi sera consacré à ceux de Bobo-Dioulasso Joie de partir, l’angoisse de l’attente ou encore la non assurance des uns et des autres de leur programmation.

Problème : manque de coordination entre les agences de voyage impliquées dans l’organisation, manque d’aire de prière, non respect des heures de vol. Difficile de comprendre lorsqu’il est question d’accomplir un pilier de l’islam Satisfaction : salle d’embarquement climatisée cette année, c’est l’évolution pour l’organisation du Hadj 2012. Dans la salle d’embarquement, l’attente est longue. Pendant que certains se restaurent, d’autres somnolent. Ça discute.

Des tentes dressées à l’extérieur

Lecture de communiqué émanent du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité pour assurer les pèlerins qu’il y aura deux vols le jeudi afin d’évacuer l’entièreté des pèlerins de Ouaga afin de commencer les vols de Bobo dès ce vendredi. Ce communiqué qualifié de bonne nouvelle est repris en Mooré, Dioula et Fulfuldè Ibrahim Ouédraogo, premier responsable de Africa Voyages. Dieu merci, nous avons pu emmener tous les pèlerins ici et tout se passe très bien jusque là. Aujourd’hui, c’est le 4e vol. Dieu merci, cette année, on n’a pas eu de difficulté pour l’obtention du visa pour les 600 candidats inscrits à Africa Voyage. On vient d’avoir une bonne nouvelle : demain le 5e et le 6e vol partiront pour Djeddah.

Dicko
Même si lheure de prière arrive, on fait comment. On devait avoir au moins un petit coin pour la prière, c’est le minimum Les tentes ne sont pas suffisantes. Mais, le point positif, c’est qu’il y a la concurrence actuellement. Si ça continue comme ça, je crois que ça va changer.

Au niveau de l’organisation, il n’y a pas une bonne coordination entre les agences de voyage. Je pense que toutes les agences coordonnent entre elles. Je crois que la rivalité ne doit pas nuire à l’organisation. Chacun doit travailler le meilleur. Les agences doivent coordonner et que chacun purifie son cœur. Chacun cherche à avoir beaucoup pèlerins.

On a des expériences dans le domaine mais les gens n’ont pas bien purifié leur cœur. Si on travaille pour Dieu, il faut d’abord purifier le cœur. Il faut choisir des gens compétents. Mais, je constate que dans l’organisation, les gens mettent leurs parents ou leurs amis.

Dans tous les pays, il y a de l’amélioration au fil des années, mais ce n’est pas le cas au Burkina. Il y a un comité de suivi mis en place par l’Etat, ce qui est très bien. Mais, il faut aussi un comité de coordination au niveau des agences, qu’il étudie le terrain, relève les insuffisances et faire des rapports annuels afin de situer.

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