Plus de 4% des utilisateurs sont « addicts » à Facebook Facebook, Twitter, Lin¬kedIn… Certains utilisateurs des réseaux sociaux sur Internet sont indéniablement accros à leurs connexions. A tel point que ces outils censés faciliter les relations sociales aboutissent parfois à un effet diamétralement opposé en isolant ceux qui ne peuvent s’en passer au cours d’un repas de famille ou d’un dîner entre amis ! La maladie est si nouvelle que les psychiatres discutent encore de son existence réelle. Facebook, créé en 2004, a pourtant dépassé le milliard d’utilisateurs le 4 octobre dernier.
Le président du Faso est arrivé à Dubaï dans la soirée du 16 octobre 2012 pour présider le 17 octobre, la réunion du Conseil Consultatif International du Partenariat multilatéral international contre les cybers menaces (IMPACT). En effet, l’Internet et les services associés font partie intégrante de la société. Ils sont présents dans la vie privée, dans le cadre professionnel et dans les systèmes de gestion des Etats. Ils contribuent à rendre plus confortable le quotidien des êtres humains et à améliorer les performances des entreprises et des administrations. Un espace virtuel s’est établi, le Cyberespace, avec ses lois et ses us, mais aussi avec ses risques et menaces. C’est le revers de la médaille. Les délinquants ont trouvé la possibilité d’y commettre des actes illicites et crapuleux en diffusant des contenus malveillants (pornographie, spams, fishing, etc.), en lançant des cyberattaques (virus, chevaux de Troie, etc.), contre des particuliers, des entreprises, des organisations et des Etats. Chaque année, les pertes financières engendrées par la cybercriminalité atteignent des dizaines de milliards USD. Ce nouveau phénomène, dénommé cybercriminalité, est caractérisé par l’absence de frontières, l’immatérialité, la volatilité et l’anonymat de ses acteurs. Les cyberdélinquants peuvent vivre n’importe où et n’ont besoin que d’une connexion Internet pour attaquer les réseaux insuffisamment protégés, causant ainsi de nombreux dégâts. Les dispositions pénales en vigueur se sont vite révélées inappropriées au point que les cyberdélinquants continuent d’agir en toute liberté. C’est pourquoi la problématique de la cybersécurité interpelle toute la communauté (particuliers, sociétés, Etats). Ainsi, sur le plan international, le « Partenariat Multilatéral sur les Cybermenaces » en Anglais « International Multilateral Partnership Against Cyber-Threats (IMPACT) » a été mis en place en 2009, et son siège se trouve à Kuala Lumpur (Malaisie). IMPACT fournit, depuis son Centre d’alerte mondial, un appui technique et des équipements. Il s’agit d’un système d’alerte réseau avancé (NEWS) qui détecte les menaces et donne des conseils sur les mesures à prendre pour réagir, ainsi qu’une Plateforme électronique sécurisée d’applications collaboratives pour les experts (ESCAPE). Cette plateforme met en commun, en toute sécurité, les ressources de différents pays offrant un cadre de collaboration approprié aux experts.
Tous les Etats membres de l’UIT peuvent avoir accès aux ressources et aux compétences spécialisées d’IMPACT.
En adoptant le Global Cybersecurity Agenda (GCA) et en mettant en ligne le Portail cybersécurité (Cybersecurity Gateway), l’UIT remplit remarquablement son rôle de coordination pour les questions de cybersécurité dans le monde.