Il s’est tenu, ce samedi 13 octobre 2012 à Ouagadougou, un atelier de restitution de la formation des femmes leaders politiques et potentielles candidates aux élections législatives et municipales de 2012 du parti du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF).
En août dernier, dix femmes du RDEBF prenaient part à une formation des femmes leaders politiques et potentielles candidates aux élections législatives et municipales de 2012 initiée par le National Démocratic Institute (NDI). Deux mois après, ces dernières se sont retrouvées à Ouagadougou pour partager les expériences acquises avec leurs sœurs candidates. C’était le 13 octobre dernier à l’occasion d’un atelier de restitution. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des préparatifs des élections couplées du 2 décembre prochain. En effet, les femmes du RDEBF n’entendent plus laisser leur destin entre les mains des hommes. Pour cela, elles entendent prendre les devants d’où leur bonne position sur les listes électorales. Il ne reste plus que quelques jours pour la tenue des élections couplées du 2 décembre 2012 au Burkina Faso, avec comme particularité, le respect du quota genre qui est de 30%. Au sein du RDEBF, cela est une priorité en témoignent les 33% de participation des femmes dont 17 d’entre elles sont têtes de listes dans les 45 provinces de notre pays. De l’avis de la secrétaire aux affaires juridiques et aux droits de l’Homme du RDEBF, Fatoumata Boussim, ce présent atelier vient à point nommé pour les femmes du parti de Ram Ouédraogo qui prendront part aux échéances du 2 décembre à venir. Elle ajoute que « c’est la preuve d’ailleurs que les femmes du parti sont engagées dans le combat et prêtes à apporter un changement dans le pays ». C’est ainsi que, durant une journée, les participants à ce atelier se sont appropriés les thématiques suivantes : « Pourquoi les femmes ? Pourquoi vous ? Pourquoi maintenant ? » A la fin des travaux, les femmes candidates du RDEBF ont adopté une motion de félicitation et d’encouragement à l’endroit des candidates des autres formations politiques. Elles ont lancé un appel à l’endroit du département dirigé par Nestorine Sangaré, aux institutions et structures œuvrant à la promotion des femmes et au renforcement de leurs capacités, pour un soutien aux femmes candidates du Burkina Faso.