La famille de Rolande Sama, du nom de cette policière municipale morte de façon suspecte, le 1er juin 2012 à Dédougou, dit être écœurée par le flou qui entoure cette disparition et réclame justice. Dans une correspondance dont nous avons obtenu une copie, les parents de la défunte concluent, qu’au regard des blessures constatées sur le corps, de la gestion du décès et des deux versions données par son concubin gendarme, Rolande Sama aurait été violemment battue par ce dernier. Les parents de la regrettée émettent également des réserves quant à l’impartialité de la brigade de recherches de la gendarmerie de Dédougou qui a mené les premières investigations sur cette affaire vu que celui qu’ils suspectent est toujours libre de ses mouvements. Ils préféreraient que les enquêtes soient confiées à un juge d’instruction et que le suspect fasse l’objet d’un mandat de dépôt pour éviter qu’il ne quitte Dédougou.
* « Vol de moto, complicité ou injustice ? »
Le 25 mai 2012, un vol de moto a eu lieu au Collège St Viateur, au secteur 28 de Ouagadougou. Le voleur a été appréhendé par le gérant du parking en collaboration avec la direction de l’école, grâce au témoignage d’un élève. Le malfaiteur a été ensuite transféré à la police anticriminelle mais il a aussitôt été remis en liberté par le commissaire de ladite police, a souligné le gérant du parking, Mamoudou Tiétimbou, qui nous a rendu visite à notre rédaction. M. Tiétimbou a relevé que le commissaire a justifié la remise en liberté du voleur par le fait que ce dernier est un mineur. L’affaire suit son cours, mais pour Mamoudou Tiétimbou, la justice ne sera pas rendue car, selon ses sources, le géniteur du voleur en question serait le responsable d’une grande société du pays.