L’Agence burkinabè de l’Énergie atomique (ABEA), structure rattachée à la Présidence du Faso, a ouvert lundi 15 décembre 2025, à Ouagadougou, un atelier national consacré à la mise en œuvre des projets de coopération technique entre le Burkina Faso et ses partenaires, notamment l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), l’Accord régional de coopération pour l’Afrique (AFRA) ainsi que d’autres partenaires stratégiques, dans le cadre de l’utilisation pacifique des technologies nucléaires.
Prévu pour durer 72 heures, cet atelier réunit les coordonnateurs de seize (16) projets et quatre (4) initiatives, autour du Directeur général de l’ABEA, M. Harouna SAWADOGO. Les travaux portent sur la présentation et l’analyse des projets alignés sur les priorités définies par le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, en vue de permettre au Burkina Faso de tirer pleinement profit des avantages liés aux applications pacifiques de l’énergie nucléaire.
Les conclusions de cet atelier, attendues pour ce mercredi 17 décembre 2025, devront notamment permettre d’évaluer l’état d’avancement des projets de coopération technique sur la période 2023-2025, d’identifier les principaux défis liés à la logistique, à la mobilisation des ressources et à la coordination, ainsi que de renforcer les synergies entre les différentes parties prenantes.
À cette occasion, le Directeur général de l’ABEA a rappelé que le Burkina Faso met actuellement en œuvre son troisième Programme-cadre national 2023-2028, articulé autour de cinq (5) priorités stratégiques majeures : la santé humaine et la nutrition ; l’agriculture, l’élevage et la sécurité alimentaire ; la gestion de l’eau et de l’environnement ; la sûreté, la sécurité et la radioprotection ; ainsi que l’énergie et le développement des infrastructures électronucléaires.
« En choisissant d’analyser les projets nationaux, régionaux, interrégionaux et les initiatives sous le prisme de leur impact socio-économique, nous avons opté pour une approche résiliente, tournée vers l’intérêt collectif et inclusif dans chacune de nos actions », a souligné M. Harouna SAWADOGO.
Au terme des travaux, des recommandations fortes sont attendues afin d’améliorer la coordination de la coopération technique et de renforcer l’efficacité des interventions liées aux technologies nucléaires au service du développement durable du Burkina Faso.