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Burkina : un accord de 56,5 milliards FCFA avec la Banque mondiale pour renforcer le capital humain

Publié le jeudi 4 decembre 2025  |  Libre Info
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : reprise des décaissements de la Banque mondiale
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Le gouvernement du Burkina et la Banque mondiale ont officialisé un accord de crédit d’un montant de 100,4 millions de dollars (56,5 milliards FCFA), octroyé par l’Association internationale de développement (IDA). Selon un communiqué de l’institution internationale, ce financement additionnel vise à renforcer le Projet de protection du capital humain, lancé en septembre 2024, et à poursuivre la consolidation des acquis dans les secteurs clés de la santé et de l’éducation.

Dans un contexte marqué par une volonté accrue de fournir des services de qualité aux populations et d’assurer la protection de celle-ci, cet accord de financement de 56,5 milliards FCFA signé entre le Burkina et la Banque mondiale permettra de maintenir la gratuité des soins pour les femmes et les enfants.

Selon la Banque mondiale, il va également permettre de renforcer la vaccination de routine, d’organiser les examens nationaux et de soutenir la formation des enseignants. Le dispositif cible particulièrement les populations vulnérables, afin de garantir un accès équitable aux services sociaux essentiels.

Depuis le début de ce projet de protection du capital humain, les résultats enregistrés sont encourageants. C’est ce que dit la Banque mondiale qui note que plus de 16 millions de consultations gratuites ont été réalisées et 1,13 million d’enfants ont bénéficié de vaccinations.

Le taux de remboursement des soins gratuits a progressé, passant de 75% en 2023 à 82% en 2025, illustrant l’efficacité croissante du dispositif.

Dans le domaine éducatif, le projet a favorisé une participation quasi totale aux examens nationaux, atteignant un taux impressionnant de 99,8%. Par ailleurs, 69 000 kits pédagogiques ont été distribués aux élèves pour mieux accompagner leur apprentissage.

Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina, a rappelé que « le capital humain est un levier majeur pour la croissance économique et le progrès social ».

Les responsables du Projet, Ousmane Deme et Daniel Pajank, ont insisté sur l’importance de ce financement renforcé pour pérenniser les avancées enregistrées, notamment dans les zones fragilisées par la crise sécuritaire.

Cette nouvelle étape dans la coopération entre la Banque mondiale et le Burkina témoigne d’un engagement sans faille à favoriser un développement inclusif et résilient, centré sur l’humain et l’amélioration durable des conditions de vie.
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