Le gouvernement burkinabè a retiré, jeudi 11 septembre 2025 , le permis d’exploitation de la mine d’or de Taparko Mining S.A, située dans la province du Namentenga. La décision est motivée par des « litiges judiciaires » et des « manquements aux engagements socio-économiques », selon un communiqué officiel.
L’exécutif estime que les différends entourant la société, ex-SOMITA, compromettent ses résultats et menacent « l’ordre public ainsi que l’image du secteur minier ». L’État entend désormais exploiter directement le gisement pour accroître ses recettes face aux défis sécuritaires et sociaux.
Première mine industrielle du pays, Taparko est à l’arrêt depuis avril 2022. La production, en chute libre, était passée de 2,92 tonnes en 2021 à seulement 353 kg en 2022. Malgré ce recul, le secteur aurifère burkinabè reste dynamique, avec une production record de 57,35 tonnes en 2023, générant 581 milliards FCFA de revenus pour l’État et représentant près de 15 % du PIB.