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Commémoration de la Révolution lancée par le capitaine Sankara : le 4 août célébré comme un acte de continuité révolutionnaire sous le sceau de la Révolution progressiste populaire (RPP)

Publié le mardi 5 aout 2025  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Commémoration de la Révolution lancée par le capitaine Sankara : le 4 août célébré comme un acte de continuité révolutionnaire sous le sceau de la Révolution progressiste populaire (RPP)
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Le Burkina Faso célèbre ce lundi 4 août 2025 le 41e anniversaire de la Révolution démocratique et populaire (RDP) lancée par le capitaine Thomas Sankara en 1983. Cette journée de commémoration, empreinte d’un fort symbolisme national, est marquée cette année par une volonté affirmée des autorités de réhabiliter et prolonger l'héritage sankariste à travers la Révolution progressiste populaire (RPP), initiée par le régime en place.

Dans une déclaration solennelle, les autorités ont souligné que la RPP, présentée comme la continuité idéologique et stratégique de la RDP, repose sur l’autodétermination du peuple burkinabè et sa capacité à impulser un développement endogène, inclusif et souverain.

« Cette révolution, mue par un refus de la fatalité et une réaffirmation de la volonté populaire de bâtir une Nation fière, libre et souveraine, est aujourd'hui restaurée dans sa vision », a rappelé un communiqué officiel diffusé ce matin.

À travers cet hommage, le gouvernement entend raviver l’élan patriotique des années 1980, tout en l’ancrant dans les réalités contemporaines marquées par les défis sécuritaires, économiques et diplomatiques.

La journée a été ponctuée de cérémonies de recueillement, de causeries éducatives et d’activités populaires, rappelant les valeurs fondatrices de justice sociale, d’émancipation collective et de lutte contre l’impérialisme.

Slogan martelé cette année, « La Patrie ou la mort, nous vaincrons », écho direct à la devise sankariste, désormais reprise par les partisans de la RPP comme manifeste de résilience nationale.

Dans un contexte de tensions régionales et de retrait du Burkina Faso de la CEDEAO, la référence assumée à Thomas Sankara apparaît comme un acte de légitimation politique, visant à affirmer l’autonomie stratégique du pays et son ancrage dans un projet panafricain rénové.

Le 4 août 1983 reste, pour beaucoup de Burkinabè, le point de départ d’un espoir inachevé. Pour les autorités actuelles, il s’agit désormais d’achever ce qui fut entamé.

KM
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