ans un contexte régional marqué par une insécurité persistante et des défis humanitaires majeurs, Leonardo Santos Simão, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, effectue une visite officielle au Burkina Faso du 21 au 24 mai 2025.
Cette mission s’inscrit dans le cadre de ses fonctions en tant que Secrétaire général adjoint de l’ONU et Chef de l’UNOWAS (Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel).
À son arrivée à l’aéroport international de Ouagadougou, le haut diplomate onusien a été accueilli par l’ambassadeur Hermann Yirigouin Toé, Secrétaire général du ministère burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur.
Au cours de ce séjour, Leonardo Santos Simão doit s’entretenir avec les plus hautes autorités burkinabè, notamment le ministre des Affaires étrangères, afin de faire le point sur la situation sécuritaire et humanitaire du pays. Selon un communiqué officiel, ces échanges visent à renforcer le dialogue politique et la coopération stratégique dans un contexte où le pays fait face à une pression accrue liée au terrorisme, aux déplacements forcés et à la crise alimentaire.
Outre les autorités étatiques, l’agenda du Représentant spécial comprend des rencontres avec le corps diplomatique accrédité au Burkina Faso, les représentants du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), les acteurs de la société civile, et l’équipe du système des Nations Unies présente sur le terrain.
Objectif, favoriser une coordination régionale plus efficace et inclusive pour faire face aux menaces multidimensionnelles qui affectent l’ensemble du Sahel.
Avant cette étape burkinabè, Leonardo Santos Simão s’est rendu à Niamey, au Niger, où il a réaffirmé le soutien de l’ONU aux priorités nationales en matière de gouvernance démocratique, de croissance économique, de cohésion sociale et de sécurité.
Sa mission s’inscrit dans une dynamique plus large de dialogue avec les États sahéliens, dans le but d’accompagner des réponses durables et concertées aux crises de la région, en lien avec les engagements des Nations Unies et de ses partenaires internationaux.