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Elevage itinérant : l’herbe à éléphant, espoir des éleveurs du Centre-Nord

Publié le mercredi 14 mai 2025  |  Sidwaya
Insécurité
© aOuaga.com par DR
Insécurité au Burkina : Des terroristes interdisent l`agriculture dans les hameaux de culture de Tankoalou
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Dans les zones à haut défi sécuritaire du Burkina comme la région du Centre-Nord, la culture du maralfalfa, connu sous le nom de l’herbe à éléphant ou de neema peut être une solution durable à l’inaccessibilité des zones de pâture du fait de l’insécurité et au changement climatique. Génétiquement développée par l’Institut de l’environnement et de la recherche agricole (INERA), cette plante fourragère hybride, scientifiquement appelée Pennisetum Purpureum, issue du croisement entre le sorgho fourrager (Sorghum bicolor) et la luzerne (Medicago sativa) est prisée par les ruminants. Les acteurs sont unanimes que cette biotechnologie agricole contribue à améliorer la santé animale, la qualité de la viande, du lait et de ses dérivés, permettant ainsi de faire face aux défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Dans la région du Centre-Nord, les éleveurs vivent depuis quelques années l’impact de l’insécurité : inaccessibilité des zones de pâture et vol de bétails par des individus armés, notamment. Résidant au secteur 3 de Kaya, Kassoum Gansonré, la quaran- taine bien sonnée, pratique l’élevage d’embouche de petits ruminants depuis deux décennies. Il possède dans sa bergerie une cinquantaine de béliers originaires de Zinder (Niger). En cette matinée du 31 janvier 2025, une paille de sorgho en main, il raconte cette difficulté devenue plus ou moins traditionnelle.

« Avec l’insécurité, on ne peut plus pâturer nos animaux en brousse au risque de les perdre ou de se faire tuer par des individus armés », déplore M. Gansonré. Cette situation, dit-il, a contraint la plupart des éleveurs du Centre-Nord à l’élevage sédentaire. L’autre difficulté que vivent ces pasteurs c’est la flambée des prix des aliments à bétail. « L’insécurité a renchéri le prix des produits à bétail. Le prix d’un sac de 50 kg de foin est passé de 7 000 à 13 000 F CFA.
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