Confédération des États du Sahel (AES): le Capitaine Traoré salue l’accélération de la mise en place d’une force de défense commune

Publié le mercredi 16 avril 2025 | aOuaga.com

© aOuaga.com par DR
Le président burkinabè; le Capitaine Traoré

Le président burkinabè a salué, mardi 15 avril 2025, les avancées vers la création d’une armée unifiée de l’Alliance des États du Sahel (AES), estimant qu’une réponse souveraine et coordonnée est essentielle face aux défis sécuritaires.

En effet, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu ce mardi 15 avril à Ouagadougou les Chefs d’état-major généraux des armées de la Confédération des États du Sahel (AES), venus lui présenter les avancées du projet de force de défense conjointe, rapporte Apa lu par Aouaga.com.

Lors de cette audience, les hauts responsables militaires ont exposé les conclusions de leur réunion stratégique consacrée à l’architecture de sécurité commune. Une rencontre jugée décisive dans le processus de mise en place d’un outil militaire unifié, à l’échelle de l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger).

« Nous ressortons très satisfaits et ragaillardis par les orientations du président », a confié le général Oumar Diarra, chef d’état-major général des armées du Mali et président du comité militaire de l’AES.

« Cette audience a renforcé notre volonté d’ériger une force unifiée, souveraine et efficace », a-t-il ajouté.

Les Chefs d’état-major ont réaffirmé leur volonté de bâtir une réponse militaire indépendante. Pour le général Moussa Diallo, chef d’état-major des armées du Burkina Faso, la construction de cette force régionale marque le rejet clair des ingérences extérieures.

« Il nous revient de construire notre propre solution sécuritaire, fondée sur la solidarité, la confiance et l’interopérabilité », a déclaré le général Diallo.

La réunion a permis d’évaluer et de valider les projets de protocole additionnel de défense, ainsi que les modalités concrètes de déploiement de la future force conjointe. Des décisions qui témoignent d’une montée en puissance progressive, malgré la complexité du terrain.

« La force de l’AES est en phase de consolidation. Les groupes armés évoluent, mais nous aussi. La victoire est en marche », a assuré le général Diarra.

En parallèle, les Chefs d’état-major des armées de l’air des pays membres se sont réunis à Bamako pour définir une stratégie de mutualisation des moyens aériens. Objectif : assurer la sécurisation de l’espace aérien de la Confédération, maillon essentiel de la souveraineté régionale.

KM
è a salué, mardi 15 avril 2025, les avancées vers la création d’une armée unifiée de l’Alliance des États du Sahel (AES), estimant qu’une réponse souveraine et coordonnée est essentielle face aux défis sécuritaires.

En effet, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu ce mardi 15 avril à Ouagadougou les Chefs d’état-major généraux des armées de la Confédération des États du Sahel (AES), venus lui présenter les avancées du projet de force de défense conjointe, rapporte Apa lu par Aouaga.com.

Lors de cette audience, les hauts responsables militaires ont exposé les conclusions de leur réunion stratégique consacrée à l’architecture de sécurité commune. Une rencontre jugée décisive dans le processus de mise en place d’un outil militaire unifié, à l’échelle de l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger).

« Nous ressortons très satisfaits et ragaillardis par les orientations du président », a confié le général Oumar Diarra, chef d’état-major général des armées du Mali et président du comité militaire de l’AES.

« Cette audience a renforcé notre volonté d’ériger une force unifiée, souveraine et efficace », a-t-il ajouté.

Les Chefs d’état-major ont réaffirmé leur volonté de bâtir une réponse militaire indépendante. Pour le général Moussa Diallo, chef d’état-major des armées du Burkina Faso, la construction de cette force régionale marque le rejet clair des ingérences extérieures.

« Il nous revient de construire notre propre solution sécuritaire, fondée sur la solidarité, la confiance et l’interopérabilité », a déclaré le général Diallo.

La réunion a permis d’évaluer et de valider les projets de protocole additionnel de défense, ainsi que les modalités concrètes de déploiement de la future force conjointe. Des décisions qui témoignent d’une montée en puissance progressive, malgré la complexité du terrain.

« La force de l’AES est en phase de consolidation. Les groupes armés évoluent, mais nous aussi. La victoire est en marche », a assuré le général Diarra.

En parallèle, les Chefs d’état-major des armées de l’air des pays membres se sont réunis à Bamako pour définir une stratégie de mutualisation des moyens aériens. Objectif : assurer la sécurisation de l’espace aérien de la Confédération, maillon essentiel de la souveraineté régionale.

KM

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