Le gouvernement burkinabè a instauré ce 10 mars 2025, à travers un arrêté, une réglementation en matière de coiffure dans les structures éducatives. Le texte est signé par le ministre de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, et son homologue de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Boubakar Savadogo.
Par Baguima Alorabou
Selon l’article 3 de l’arrêté, tous les élèves, filles et garçons, devront adopter une coiffure uniforme, caractérisée par une coupe de « cheveux à ras, simple et sans embellissement ». Toutefois, les filles auront la possibilité de porter des tresses ou des nattes de cheveux naturels, à condition qu’aucune mèche artificielle ou autre accessoire ne soit ajouté.
Le non-respect de cette règle entraînera des sanctions immédiates. L’article 4 de l’arrêté précise qu’un élève dont la coiffure ne respecte pas les normes fixées se verra refuser l’accès à l’établissement et pourra être renvoyé.
Les structures concernées par la note sont « les structures publiques et privées d’éducation préscolaire; les écoles publiques et privées d’enseignement primaire; les structures publiques et privées d’éducation non formelle des jeunes et adolescents; les établissements publics et privés d’enseignement post-primaire et secondaire; et les centres publics et privés de formation professionnelle initiale ».
Les responsables des écoles et des lycées sont directement chargés de veiller à l’application de cette nouvelle mesure. Cette réglementation entrera en vigueur dès la reprise des cours du troisième trimestre de l’année scolaire 2024-2025.