Armée de terre du Burkina : 4 111 soldats prêts à rejoindre le théâtre des opérations

Publié le mercredi 12 mars 2025 | Libre Info

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Armée Burkinabè: le Général de Brigade Moussa Diallo désormais au commandes de l’État-major général (EMGA)
Le Général de Brigade Moussa DIALLO est désormais le nouveau patron des Forces Armée du Burkina Faso. L’officier général a pris les rênes du commandement le lundi 30 décembre 2024, au cours d’une cérémonie ayant regroupé tous les corps de l’Armée à l’Etat-major général.

L’Armée de Terre du Burkina annonce avoir achevé avec succès, le 7 mars 2025, la formation du contingent 2024 des Forces armées nationales.

Par Gérard Guelbéogo

Composé de 4 111 soldats, majoritairement issus des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ce contingent a bénéficié d’un entraînement intensif destiné à en faire des combattants aguerris, prêts à renforcer les unités engagées dans les opérations de sécurisation du territoire national, indique l’Armée de terre.

« L’encadrement et l’entraînement de ces nouvelles recrues ont été assurés par les Centres régionaux d’instruction (CRI) de l’Armée de terre, disséminés sur l’ensemble du territoire national », lit-on.

« Grâce à un programme exigeant, adapté aux réalités opérationnelles du terrain, l’Armée de terre a doté ces jeunes soldats de compétences essentielles pour affronter les défis sécuritaires actuels », peut-on toujours lire dans le compte rendu de l’Armée de terre qui soutient que la formation du contingent 2024 s’est articulée autour de trois axes fondamentaux.

Il y a d’abord la formation militaire générale ; l’acquisition des bases du métier des armes ; le renforcement de la discipline ; le développement de l’esprit de corps et du sens du devoir. Ensuite, la préparation à la mission opérationnelle par une meilleure maîtrise du maniement des armes, des techniques de combat, des tactiques de survie, d’adaptation aux menaces asymétriques et une familiarisation avec les terrains d’engagement. Enfin, il y a le renforcement physique et mental qui a consisté à développer l’endurance, la résilience ainsi que les capacités d’adaptation au théâtre des opérations de futurs soldats.

La hiérarchie militaire fait savoir également qu’une attention particulière a été accordée à la connaissance de l’environnement des opérations, notamment à travers « des modules spécifiques sur le respect des droits humains et les règles d’engagement, garantissant ainsi une intervention conforme aux exigences légales et éthiques ».

Désormais « aguerris et déterminés », l’engagement de ces nouveaux soldats « permettra de renforcer les effectifs, d’intensifier les opérations de sécurisation et de garantir une meilleure protection des populations et de leurs biens ».

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