Naissance de la CAP en Côte d’Ivoire : L’opposition en désordre de bataille et une présidentielle ouverte

Publié le mardi 11 mars 2025 | Aujourd`hui au Faso

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Naissance de la CAP en Côte d’Ivoire : L’opposition en désordre de bataille et une présidentielle ouverte

Voici venus les jours de la Coalition pour l’alternance pacifique (CAP) un conglomérat d’une quinzaine de partis de l’opposition en Côte d’Ivoire, moins le PPA-CI de Laurent Gbagbo. La CAP embouche une vieille trompette de l’opposition par rapport à la présidentielle d’octobre 2025 à savoir :

Une révision des listes électorales ;

La publication des résultats bureau de vote par bureau de vote ;

Et l’audit des listes électorales.

Ce sont des revendications matricielles de l’opposition depuis les dernières élections reprises en chœur par tous les ténors anti pouvoir RHDP.

D’ailleurs, la CEI est au cœur de ces exigences, car beaucoup estiment qu’elle n’est pas qualifiée pour administrer le scrutin de 2025, si elle n’est pas retoquée de fond en comble. Hier le patron de cette CAP Tidiane Thiam a parlé de «pacification des esprits» C’est dans ce contexte que voit le jour la CAP qui se fixe pour objectif d’aller groupé pour la conquête du fauteuil présidentiel. Problème, s’il y a des partis tels que le PDCI-RDA de Tidjane Thiam et Jean Louis Billon ou le COJEP de Blé Goudé ou encore le MGC de Simone Ehivet, le PPA-CI de Laurent Gbagbo a laissé une chaise vide à ce rassemblement. Du coup, la météo politique de la lagune Ebrié, s’éclaircit un tout petit peu à 8 mois de l’échéance : on a désormais 3 groupes bien distincts : le RHDP au pouvoir, la CAP et le PPA-CI. Et du coup 3 caïmans devront en principe émerger pour cette âpre compétition. A vue d’œil, on dira que ce désordre de bataille de l’opposition fera l’affaire du parti au pouvoir le RHDP. En effet, le principe éculé et inopérant qui veut que tous se rallient au second tour derrière le candidat qui aura grappillé plus de suffrages ne fonctionne guère. Car à l’approche de l’échéance et surtout l’entre 2 tours, les marchandages et les retournements de veste et boubou sont légions pour quelques strapontins. L’opposition part désunie, mais le RHDP ne doit pas boire son petit lait également, car cet émiettement impactera sur le parti de Ouattara, qui puise souvent dans le vivier des formations de l’opposition appâtées par les promesses. Or, si cette opposition est incapable de faire front commun, rien ne dit qu’elle pourra venir à la rescousse d’un RHDP, dont la survie et même la victoire dépendront du cornac qui sera choisi (Ouattara ou un autre). Un RHDP qui se trouvera face à des confettis de partis d’opposition.

A 8 mois de la présidentielle, petite éclaircie donc, mais toujours de la brume politique l

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