La session inaugurale du 22e congrès international de l’eau et de l’assainissement et exposition a été faite, 17 février 2025, à Kampala en Ouganda par le Sénégal. Le directeur de l’assainissement, Oumar Sene a expliqué que son pays est à un taux d’accès à l’eau de 90 % et d’assainissement de 71,7 %.
C’est le directeur de l’assainissement du Sénégal, Oumar Sene qui ouvre le bal des sessions plénières à ce 22e congrès international de l’eau et de l’assainissement et exposition, qui se tient du 16 au 20 février 2025 à Kampala en Ouganda. Sa communication a consisté à démontrer les stratégies mise en place par son gouvernement pour atteindre le taux d’accès à l’eau de 90 %, la défécation à l’air libre qui est passée de 30 % en 2011 à 8% aujourd’hui et le taux d’accès des ouvrages non partagé de 61% ( urbains 71,7 % et rural 52,6 %).
Pour arriver à ces résultats, Oumar Sene a expliqué que tout à commencer en 1996 avec la division de la société nationale de l’eau du Sénégal en deux à savoir une partie dédiée à l’eau avec l’intégration d’une société privée de droit Sénégalaise chargé de l’exploitation et la distribution du service de l’eau. L’autre est réservée à l’assainissement. Aussi, « La partie rurale de l’hydraulique qui était assurée par les associations des usagers de forages, le gouvernement a pris l’initiative de confier cette gestion à des structures privées.
Pour l’assainissement, l’option a été de faire une gestion en régie où une société gère les services en milieu urbain et périurbains », a-t-il ajouté. En plus, le gouvernement a décidé d’aller vers un contrat d’affermage en érigeant l’office en charge de l’assainissement en une société de patrimoine en vue de permettre au secteur privé de pouvoir intégrer davantage la gestion du service. « Cela signifie qu’il y a eu des
efforts faits mais beaucoup reste à faire car il va falloir que nous boostions nos indicateurs pour espérer se rapprocher au moins de l’accès universel à l’eau d’ici à 2030. Nous allons développer des grands projets de transfert d’eau à savoir les autoroutes afin d’atteindre la souveraineté alimentaire, économique », a-t-il ajouté.