Dans son bilan annuel 2024, le Groupe de la Banque mondiale dit se tenir aux côtés des pays pour soutenir tous les chantiers de développement pour les années à venir. Selon elle, cette mission est au cœur de sa volonté, celle d’aider les nations à sortir de situations difficiles et permettre aux populations d’atteindre leur plein potentiel.
« Notre mission exige une endurance sans faille, une volonté insatiable de continuer à avancer malgré la pression du temps, des échecs et des défis», a, d’emblée, fait noter le Groupe de la Banque mondiale dans son bilan annuel 2024.
Au cours de l’année écoulée, la Banque mondiale a annoncé de nouvelles cibles et initiatives dont la « Mission 300 ». Elle vise à fournir de l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici à 2030 en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) qui veut, de son côté, accompagner le gouvernement burkinabè pour porter le taux national d’accès à l’électricité à 60 % en 2027.
« Nous nous sommes également engagés à étendre les programmes de protection sociale à 500 millions de personnes, à aider les pays à fournir des services de santé de qualité et abordables à 1,5 milliard de personnes d’ici à 2030 et à adopter une approche écosystémique pour l’agro-industrie», indique la Banque mondiale.
D’après cette institution de Betton Woods, d’autres mesures ont notamment donné lieu à l’introduction de nouveaux instruments financiers pour accroître sa capacité de prêt, « au lancement d’une nouvelle plateforme centralisée qui vise à porter le montant annuel des garanties émises par le Groupe de la Banque mondiale à 20 milliards de dollars d’ici à 2030, et à la conception d’une nouvelle fiche de performance institutionnelle, clé de voûte des efforts déployés pour renforcer notre efficacité, notre impact et nos résultats».
La Banque mondiale note que l’année 2024 s’est achevée avec une solide reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA).
Selon elle, cela permettra des investissements transformateurs pour la vie de centaines de millions de personnes dans les pays les plus pauvres. « C’est la voie de l’avenir du développement, celle qui nous permettra de répondre au mieux aux défis d’aujourd’hui et de demain», conclut-elle.