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Accusations de déstabilisation: «Le Nigeria n’est pas un État parrain du terrorisme» (CEDEAO)

Publié le samedi 28 decembre 2024  |  Libre Info
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© Autre presse par DR
CEDEAO : Bola Ahmed Tinubu du Nigéria élu président de la Conférence des chefs d`État et de gouvernement
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Dans un communiqué daté du 26 décembre 2024, la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a manifesté son soutien ferme au Nigéria et à d’autres Etats membres de l’organisation contre des allégations de parrainage du terrorisme.


Par Nicolas Bazié

« Le Nigeria soutient la paix et la sécurité de plusieurs pays» ; « le Nigeria est engagé envers la paix…». Bref, voilà la ligne de défense «ferme» que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a choisie pour balayer du revers de la main les allégations selon lesquelles le Nigeria « aussi généreux et magnanime» deviendrait un État « parrain du terrorisme».

Le 26 décembre 2024, l’organisation sous-régionale s’est fendue d’un communiqué laconique dans lequel elle appelle tous les États de la région à promouvoir le dialogue et la stabilité et à « s’abstenir de faire des accusations qui ne sont pas soutenues par des preuves ».

Comme si elle savait qu’elle allait faire face à des commentaires incendiaires après la publication du communiqué sur sa page officielle Facebook, la CEDEAO a pris le soin de désactiver les commentaires bloquant ainsi toute possibilité aux internautes de réagir.

La CEDEAO fait cette sortie après que les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont déjà tiré la sonnette d’alarme sur la complicité de soutien de certains pays de la sous-région à des terroristes.


Ces pays, en complicité avec des puissances étrangères, auraient entrepris des opérations de réorganisation et de regroupement de groupes terroristes dans le Bassin du Lac Tchad, dans le Sahel et dans certaines zones frontalières à savoir Niger-Nigéria, Niger-Bénin, Niger-Burkina et Bénin-Burkina.

Pour les chefs d’État de l’AES, il s’agit d’une manœuvre pour les attaquer. C’est ainsi qu’ils ont mis les forces de défense et de sécurité de l’espace en état d’alerte maximale.

Le Collège des chefs d’État de l’AES n’avait pas cité de pays. Mais le 25 décembre dernier, le président nigérien, le Général de brigade Abdourahamane Tiani, a donné des précisions lors d’un entretien télévisé.

Il a déclaré, sur la télévision nationale nigérienne, que la France aurait offert de l’argent aux autorités nigérianes pour l’installation d’une base militaire dans l’État de Borno. Une initiative qui, selon lui, viserait spécifiquement à déstabiliser les pays voisins.
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