Prenant naissance au Sahara, l’harmattan souffle de novembre à mars, transforme le quotidien des Burkinabè. Lorsque l’air devient froid, en particulier durant les mois de décembre et de janvier, les habitudes vestimentaires changent considérablement pour faire face à ce climat rigoureux. Et on ressort aussi les bonnes vieilles recettes de grand-mère.
Pour se protéger de l’harmattan, les Burkinabè choisissent principalement des pulls, des vestes et des blousons en laine ou en coton épais. Les pull-overs sont prisés, car ils procurent une chaleur instantanée et sont moins encombrants. Ce changement vestimentaire, bien qu’éphémère, modifie sensiblement les habitudes des Burkinabè.
«Moi particulièrement, je ne supporte pas la fraîcheur. Donc, quand elle est là, je prends des dispositions pour non seulement me protéger contre le froid, mais aussi contre la poussière. Cette année, les prix ont considérablement grimpé. On essaye de faire avec», confie Norbert Agouvi, un client.... suite de l'article sur Autre presse