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Tournée de sensibilisation du ministre de la Défense : les Burkinabè invités à l’unité et la cohésion contre l’ennemi

Publié le jeudi 12 decembre 2024  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par DR
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Le chef d’état-major général des armées du Burkina Faso, le général Célestin Simporé
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Le Général Célestin Simporé, nouveau ministre en charge de la Défense, était porteur d'un message du président du Faso à la population, le mercredi 11 décembre 2024 à Titao et à Djibo. « Ce message s’adresse à tous les Burkinabè. Il vous invite à être solidaires, à faire table-rase d’un certain passé pour sauver l’essentiel : le pays. Il vous exhorte également à éviter la vengeance dans tous vos actes », a-t-il insisté

C'était à l’occasion du 64ᵉ anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Le ministre chargé de la Défense conduisait une délégation gouvernementale pour une sensibilisation à l'union et la cohésion aussi bien entre les populations qu’entre celles-ci et les Forces de défense et de sécurité (FDS). « Nous vous félicitons pour ce que vous faites déjà et vous encourageons pour votre résilience.», a-t-il mentionné.

A Titao et à Djibo, le Gal Simporé a demandé fortement aux populations de rester souder, lucides et unis face à l'adversité. Pour cela, a-t-il ajouté, il faut taire les querelles inutiles afin de combattre l’adversité extérieure. « Nous vous exhortons à être unis, à rester ensemble. Il faut taire les querelles inutiles afin que nous travaillions à l’unisson pour combattre l’adversité extérieure », a déclaré le Général.

Au cours de ce périple, les ministres de la Sécurité, Mahamoudou Sana, Commissaire divisionnaire de police, de la Santé, Dr Robert Lucien Marie Kargougou, de l’Éducation, Sosthène Dingara, ainsi que le capitaine Céleste Anderson Medah, directeur de cabinet de la présidence du Faso, l'accompagnaient. Le Gal Simporé a surtout insisté sur le cas des personnes en interne qui aident l'ennemi. « Je profite de l’occasion pour envoyer un message à ceux qui se sont trompés, ceux qui ont été induits en erreur et ont pris les armes contre leur propre pays. Il n’est pas trop tard pour revenir à la raison, car le chemin qu’ils ont emprunté est sans issue », a-t-il lancé.

Lui emboitant le pas, le ministre de l’Éducation, Sosthène Dingara, s’est adressé directement aux instituteurs. « Vous avez entre vos mains l’avenir du Burkina Faso. »., a-t-il martelé avant de mettre l'accent sur l’importance fondamentale de l’enseignement dans le processus de refondation amorcé par le gouvernement.

« Changer un homme, changer une société, est un processus de longue haleine. Si nous voulons que le Burkinabè des 10 ou 20 prochaines années soit un citoyen différent, avec un esprit de patriotisme nouveau, c’est dès le bas âge qu’il faut inculquer aux enfants l’intégrité, le patriotisme, l’amour de leur pays et le vivre-ensemble », a-t-il fait savoir.

Le ministre a saisi cette opportunité pour féliciter et encourager les enseignants pour le sacrifice et les risques consentis et leur résilience reconnus au plus haut sommet de l’État.

Les populations hôtes ont exprimé leur gratitude à la délégation gouvernementale pour les efforts déjà consentis, non sans formuler des doléances.

KM
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