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60 ans de la BAD : 1 300 milliards de FCFA investis pour soutenir 120 projets au Burkina

Publié le mardi 10 decembre 2024  |  Libre Info
Déjeuner
© Autre presse par DR
Déjeuner de presse de la BAD à Ouagadougou
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La Banque africaine de développement (BAD) va célébrer le 17 décembre 2024, le 60e anniversaire de sa création. En prélude à cet événement, elle a échangé avec la presse ce 9 décembre 2024 à Ouagadougou. Échanges au cours desquels elle a présenté ses principaux axes d’interventions au Burkina et évoqué les perspectives pour renforcer sa collaboration avec le pays.

L’accord portant création de la Banque africaine de développement (BAD) a été adopté et ouvert à la signature à l’occasion de la Conférence de Khartoum (au Soudan) tenue le 4 août 1963. Et cet accord est entré en vigueur le 10 septembre 1964, toujours à Khartoum.


En cette année 2024, elle célèbre ses 60 ans d’existence. La date du 17 décembre 2024 a été retenue pour fêter 60 années de participation au développement socioéconomique des pays africains. Au Burkina, cela se fera en présence des plus hautes autorités du pays, annonce le représentant pays de la BAD, Daniel Ndoye.

La mission de la Banque est de participer au développement du Burkina, tout comme les autres pays. C’est, du moins, ce que dit le représentant pays de cette institution continentale, Daniel Ndoye.

La BAD est présente au Burkina depuis 1970. Voilà maintenant 54 ans qu’elle participe activement au développement socioéconomique du Burkina à travers des dons et des prêts. Et ce, selon les priorités dégagées par le gouvernement burkinabè.


À ce jour, elle a débloqué environ 1 300 milliards FCFA pour soutenir près de 120 projets au Burkina, indique M. Ndoye. Ces projets concernent, entre autres domaines, les infrastructures routières, énergétiques, sanitaires, le secteur privé…

Pour la période 2022-2025, la stratégie de développement de la Banque met l’accent sur deux axes prioritaires « en parfaite cohérence avec le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD) 2023-2025 ».

Daniel Ndoye fait savoir que le premier axe porte sur le renforcement des infrastructures durables pour une croissance inclusive et verte. Selon ses explications, il se traduit par le soutien à la mise en place d’infrastructures durables et résilientes au changement climatique et favorisant la compétitivité de l’économie.


« Une attention particulière est accordée aux secteurs des transports, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement», insiste-t-il.

Pour ce qui est du second axe, M. Ndoye souligne qu’il prend la forme d’un soutien aux chaînes de valeur agricoles pour un renforcement de la résilience de l’économie.

« Les interventions visent à apporter une réponse durable à l’insécurité alimentaire, favoriser la résilience des ménages agro-sylvo-pastoraux, encourager la création d’emplois dans le secteur agro-sylvo-pastoral pour les jeunes et les femmes, en particulier les personnes déplacées internes», a-t-il fait comprendre, faisant remarquer que cette stratégie 2022-2025 touche à sa fin.

Déjà, les responsables de la BAD travaillent à la définition des orientations pour les années à venir. « Fidèles à notre approche, nous alignerons cette nouvelle stratégie sur les priorités nationales et les orientations stratégiques de la Banque», dit-il, poursuivant que pour l’année 2025, la Banque africaine de développement prévoit un investissement de 160 millions de dollars, soit 99 milliards 309 millions 760 mille francs CFA.

Le représentant pays de la BAD, Daniel Ndoye, conclut que la Banque va accorder ainsi une attention accrue à des thématiques transversales telles que la promotion de la jeunesse et de l’entrepreneuriat, la gouvernance, le développement du secteur privé et la résilience face aux chocs climatiques et socio-économiques.
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