Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article
Diplomatie

Retrait de l’AES : Un sommet décisif de la CEDEAO le 15 décembre prochain

Publié le lundi 9 decembre 2024  |  Libre Info
CEDEAO
© Autre presse par DR
CEDEAO : Bola Ahmed Tinubu du Nigéria élu président de la Conférence des chefs d`État et de gouvernement
Comment


Les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) vont se réunir le dimanche 15 décembre 2024 à Abuja, capitale du Nigeria. Principal enjeu de cette 65e session ordinaire avant Noël, entériner le retrait annoncé du Mali, du Burkina Faso et du Niger de l’organisation communautaire sous-régionale.

Lorsqu’un État membre de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) souhaite se retirer, cela se fait conformément à l’article 91 du Traité révisé 1993 de la communauté qui prévoit expressément ce qui suit : «Tout État membre désireux de se retirer de la Communauté notifie par écrit, dans un délai d’un an, sa décision au Secrétaire Exécutif qui en informe les États Membres. A l’expiration de ce délai, si sa notification n’est pas retirée, cet Etat cesse d’être membre de la Communauté».

Le Mali, le Burkina et le Niger ont suivi cette procédure, en janvier 2024. Le retrait doit donc être formellement acté le 29 janvier 2025. Une date qui arrive à grand pas. D’où la nécessité pour les chefs d’État membres de la CEDEAO de se réunir en session ordinaire le 15 décembre prochain à Abuja au Nigeria sur la question.

Au sein de l’espace communautaire, il y a ceux qui pensent qu’il faut vraiment accorder un délai supplémentaire aux trois pays qui forment désormais la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour qu’ils puissent revoir leur copie ou, du moins, revenir sur leur décision.

Il y a aussi ceux qui trouvent que l’heure n’est plus aux négociations et qu’il faut donner à ces trois pays ce qu’ils demandent depuis des mois pour en finir avec cette histoire.

Mais une chose est sûre, la décision des trois pays est «irréversible», malgré les avantages qu’offre la CEDEAO à ses États membres en termes d’autonomie accrue en politique et en économie.

Le Conseil de médiation et de sécurité de l’institution sous-régionale indiquait dans ce sens que les dirigeants de l’AES «n’ont nullement l’intention de renoncer, dans un futur proche, au pouvoir politique qu’ils ont obtenu par des voies non constitutionnelles».
Commentaires