Les Forces combattantes ont infligé un coup dur aux terroristes le 16 novembre 2024, en bombardant une importante cache d’armes et de carburant à Taouremba, dans la région du Soum.
Les gardes qui surveillaient les deux bâtiments contenant les armes et le carburant ont été réduits en cendres au milieu des explosions, selon des sources proches de l’AIB.
Deux jours plus tôt, le 14 novembre, des vecteurs aériens avaient repéré, dans la zone de Ouellé (près de Titao), des rescapés des frappes menées le 12 novembre.
Un missile a été tiré sur leur cachette, les condamnant à périr dans les flammes.
Les observateurs aériens ont poursuivi leur surveillance jusqu’au 17 novembre 2024, où plusieurs criminels à moto ont été détectés dans la zone de Titao.
Les individus se déplaçaient entre de grandes touffes de végétation, dans une base.
Un premier missile a frappé le groupe principal, suivi d’un second qui a neutralisé les rescapés.
Les bataillons Tinga et Tigré sont ensuite intervenus pour achever le travail et récupérer du matériel encore utilisable sur les lieux.
Le 20 novembre 2024, les drones ont interrompu une séance d’entraînement matinale sur une base terroriste située à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Nouna.
Dans le froid matinal, une boule de feu a neutralisé plusieurs malfaiteurs.
Les rescapés, tentant de fuir dans les buissons voisins, ont été pris pour cible et éliminés.
Peu après, un autre groupe de criminels a été envoyé sur place pour constater les dégâts et tenter de récupérer ce qui pouvait l’être.
Un nouveau missile a stoppé net leur manœuvre avant que des unités terrestres n’interviennent pour détruire totalement la base.
Enfin, le 17 novembre 2024, la surveillance a permis de détecter l’arrivée d’une centaine de terroristes, divisés en plusieurs groupes, cherchant à s’installer dans les zones de Pobé-Mengao et Gargaboulé.
Un groupe important a été suivi jusqu’à Silgaye, à 10 km au sud de Djibo, où il s’est installé sous de grands arbres.
Dans la nuit, un missile de grande puissance a décimé les terroristes et détruit leur logistique dans d’immenses flammes incandescentes.
Le lendemain, 18 novembre, des rescapés, pensant le danger éloigné, ont quitté leur cachette pour se regrouper et redescendre vers Gargaboulé.
Les vecteurs aériens ont patienté jusqu’à leur arrivée dans une petite forêt avant de lancer un puissant missile qui les a violemment frappés.
Des avions chasseurs sont ensuite intervenus pour neutraliser les survivants cachés sous les arbres.