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CAN Maroc 2025 : « Il faut y envoyer une équipe disciplinée prête au sacrifice », Adama Salambéré, journaliste sportif

Publié le mardi 26 novembre 2024  |  Libre Info
Adama
© Autre presse par DR
Adama Salambéré, journaliste sportif
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Les Étalons ont bouclé les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football Maroc 2025 avec une défaite. Ils sont qualifiés, mais des observateurs sportifs estiment que pour cette compétition, il faut y amener une équipe prête à des sacrifices. Pour le journaliste des Editions Sidwaya et de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Adama Salambéré, il faut donc envoyer à la CAN une équipe disciplinée prête au sacrifice.


Par Issoufou Ouedraogo

Selon Adama Salambéré, la CAN Maroc 2025 est encore loin (du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026). Et pour cette compétition continentale, le journaliste sportif estime que le coach Brama Traoré peut encore nous sortir une équipe compétitive après ce qu’il a pu voir lors des matchs des éliminatoires de la CAN et de la Coupe du monde.

En ce qui concerne la discipline dans l’équipe des Étalons, Adama Salambéré trouve qu’ «il y a un peu de laisser-aller dans le groupe. Les différentes défections lors des deux derniers matchs ont laissé transparaître un manque de discipline dans le groupe ».

La fin des éliminatoires des Étalons a laissé le journaliste de Sidwaya et de l’AIB sur sa faim car, selon lui, « les gens qui veulent aller à la conquête du trophée le plus prestigieux du continent, c’est inadmissible. Regardez le Maroc (qualifié) et les pays du Maghreb comment ils ont terminé leurs matchs malgré qu’ils étaient éliminés. Ça montre qu’il faut se concentrer jusqu’au bout ».

Le journaliste Adama Salambéré va plus loin en interpellant le coach sur les cas des blessures des joueurs. « Si un joueur est blessé qu’il vienne en sélection se faire examiner par le médecin des Etalons. Il faut également éviter les sélections de complaisance car le match contre le Malawi a montré beaucoup de limites de certains joueurs remplaçants. Il faut donc que le sélectionneur appelle les joueurs en forme du moment», préconise-t-il.


Si tous ces paramètres sont réglés, poursuit-il, «je crois que l’encadrement peut maintenant travailler sur tous les compartiments du jeu pour sortir une équipe compétitive car, au fur et à mesure que les compétitions se déroulent, les équipes ont du cran avec un nivellement de valeur».

Pour espérer aller loin dans cette compétition continentale au Maroc, « il faut donc envoyer à la CAN une équipe disciplinée prête au sacrifice», conclut-il.
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