La 9ᵉ édition du Festival de musique live de Gounghin (FEMULIG) est prévue du 29 novembre au 1ᵉʳ décembre 2024. Elle vise à valoriser les musiciens instrumentistes et à redynamiser les orchestres et les groupes musicaux.
« Le métier de musicien instrumentiste est une profession à part entière, dont la reconnaissance et la valorisation contribueront sans doute à la lutte contre le chômage, la pauvreté et à la promotion des métiers artistiques », a déclaré Maximilien Aristide Somé, coordonnateur de l’Ensemble musical Le Levain.
Selon lui, chaque instrumentiste devrait pouvoir vivre de son art. M. Somé s’exprimait vendredi, à Ouagadougou, lors de la conférence de presse annonçant la 9ᵉ édition du FEMULIG.
« L’objectif de ce festival est de promouvoir et de valoriser la musique vivante (live) et les musiciens instrumentistes », a-t-il précisé.
Le coordonnateur a expliqué que le FEMULIG est conçu comme un cadre d’expression et de valorisation des musiciens instrumentistes. Il vise également à redynamiser les orchestres et les groupes musicaux.
Durant les trois jours de l’événement, il est prévu : un panel, des masterclasses, une rue marchande, ainsi qu’une soirée dédiée aux lauréats et aux partenaires.
Des prestations artistiques d’artistes de renom sont également programmées pour les deux derniers jours, à la Place de la Femme, située dans le quartier Gounghin.
Pour cette édition, les principales innovations incluent l’introduction de nouvelles activités, telles que « découverte de talents », « trio musical » et « jam session ».
En rappel, l’Ensemble musical Le Levain a lancé, le 27 septembre dernier, un album de 10 titres intitulé Tēebo.