Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé le jeudi 14 novembre 2024, un décaissement d’environ 32 millions de dollars américains de financement pour le Burkina Faso.
Le FMI a indiqué jeudi dans un communiqué que ses services et les autorités burkinabè ont conclu un accord pour la deuxième revue du programme économique du Burkina Faso soutenu par la Facilité Élargie de crédit (FEC).
Cependant, la revue doit être approuvée par le Conseil d’administration du FMI qui va se réunir provisoirement dans le mois de décembre 2024.
Une fois approuvée, le Burkina Faso recevra un décaissement d’environ 32 millions de dollars américains (24,1 millions de DTS) de financement soit près de 20 milliards FCFA.
Selon le communiqué du FMI consulté par Libreinfo.net, « les discussions se sont concentrées sur les développements macroéconomiques et budgétaires, l’amélioration de la transparence et de la gouvernance budgétaire, la réduction des risques budgétaires et l’amélioration de l’efficacité dans le secteur de l’énergie. »
En outre, les services du Fonds monétaire international (FMI) ont apprécié les performances du Burkina Faso, « la performance du Burkina Faso dans le cadre du programme a été globalement satisfaisante. Tous les critères de performance quantitatifs et tous les objectifs indicatifs, sauf un, ont été respectés. D’importants progrès ont été aussi réalisés sur la mise en œuvre des réformes structurelles. Les autorités progressent dans la réforme des subventions et la gestion des finances publiques. »
Auparavant, une équipe du Fonds Monétaire International (FMI) dirigée par Martin Schindler, Chef de mission pour le Burkina Faso, a tenu des réunions à Ouagadougou du 30 septembre au 9 octobre et à Washington en marge des Assemblées Annuelles FMI-Banque Mondiale 2024, pour discuter des politiques macroéconomiques dans le cadre de la deuxième revue du programme de quatre ans soutenus par la Facilité Elargie de Crédit (FEC).
Martin Schindler, Chef de mission pour le Burkina Faso a déclaré que , « nous avons discuté des développements macroéconomiques et des perspectives à court terme. La situation sécuritaire du Burkina Faso demeure difficile. Bien que la croissance du PIB réel soit toujours projetée pour s’accélérer à 4,2 % en 2024, en raison de la résilience de l’économie, notamment dans le secteur des services, l’élan a faibli en raison de l’insécurité et des contraintes climatiques. »
Il ajoute que « les autorités ont déployé des efforts importants pour mettre en œuvre des réformes macroéconomiques dans un environnement très difficile en raison d’une situation sécuritaire volatile, de coûts d’emprunt élevés et de l’insécurité alimentaire. »
Le Fonds monétaire international (FMI) a par ailleurs félicité le Burkina Faso, « la plupart des critères quantitatifs et des repères structurels ont été respectés. Nous félicitons les autorités pour les progrès réalisés dans la mobilisation des recettes intérieures, le contrôle de la masse salariale publique et des subventions à l’énergie, et pour avoir relevé le plafond des remboursements de crédit de TVA. »