Abolie en 2018 au Burkina Faso, sous le régime civil de Roch Marc Christian Kaboré dans le cadre du traitement du dossier sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses trois compagnons, la peine de mort est en passe d’être rétablie au Burkina Faso.
L’information a été rendue publique par Edasso Rodrigue Bayala, le ministre de la Justice devant les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) vendredi 8 novembre 2024, lors de l’adoption du projet de loi instaurant les travaux d’intérêt général. Il a souligné « aller dans le sens de la vision et des instructions données par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré ».
La séance du Parlement de Transition montre que manifestement la question de la peine capitale est sur les levres au sein de l’Exécutif évoquant en particulier une future modification du code pénal. Cette annonce marque la volonté du régime du Capitaine Ibrahim Traoré de rétablir la peine capitale dans le code pénal. Ce vif intérêt pour le retour de la peine capitale dans le pays est relatif à un appel croissant des partisans de la peine de mort à l’endroit des autorités pour décourager les ennemis de la nation « complices d’actes terroristes ».