Le capitaine Ibrahim Traoré a livré le lundi 4 novembre 2024, un message à ses compatriotes. Lors de cette adresse, le chef de l’Etat a déploré le manque de patriotisme de certains Burkinabè notamment deux mécaniciens d’Air Burkina.
« Ça c'est du sabotage pur et simple. Un avion qui arrive le 2, et le 3 vous décidez de ne pas travailler. Nous étions obligés de les recevoir, et de leur faire comprendre qu'ils vont travailler de gré ou de force. On ne demande pas à quelqu'un ; nous n'allons pas négocier encore. Ils vont travailler, et c'est ce qui est en train de se faire. A l'Armée de l'air, il y a des mécaniciens qui ne touchent pas ce qu'ils touchent comme salaire ; mais qui se sacrifient, jour et nuit, pour que les appareils volent afin de soutenir les forces combattantes. Ils n'ont jamais réclamé un franc de plus.
Ce sont ces genres d'esprit que nous sommes en train de combattre. C'est pourquoi j'ai dit que faire une révolution, ce sont des défis. Et tous les jours, il y a des défis. Et il en sera ainsi ! Tous ceux qui vont essayer de saboter, nous prendrons les mesures qu'il faut. De gré ou de force, ils vont faire ce qu'ils doivent faire pour la patrie. Nous n'allons plus tolérer un certain nombre de choses », a prévenu le capitaine Ibrahim Traoré avant d’ajouter que l'heure de la sensibilisation est passée.
Pour le président du Faso, il faut que tout le monde se mette au travail au profit des masses populaires. « Les Burkinabè ont assez souffert et continuent de souffrir. Il faut qu'à un moment donné cela cesse. Les masses populaires ont aussi le droit de connaître un peu de joie de vivre et de savourer ce qui appartient au Burkina Faso, nos richesses. Il n'y a pas de raison que cela appartienne juste à un groupuscule qui se permet de dilapider l’argent public», a-t-il affirmé.
Le chef de l’Etat souhaite donc que son message passe dans les différentes administrations et dans les différents départements.