Le ministre d’État, chargé de la protection sociale, Bassolma Bazié, a présenté, le mardi 29 octobre 2024, un bilan sur la mise en œuvre du régime d’assurance maladie universelle (RAMU) au Burkina Faso. Il a annoncé une campagne imminente pour l’affiliation des entreprises et l’immatriculation de la population à travers le pays. C’était au cours d’une conférence de presse tenue à Ouagadougou en présence du ministre de la santé, Robert Lucien Jean-Claude Kargougou.
Adopté en 2015 par la loi n° 060-2015/CNT, le RAMU vise à protéger les individus contre les coûts des soins en cas de maladie ou de maternité. Il s’inscrit dans la volonté des autorités de renforcer la protection sociale, conformément à la convention 102 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la sécurité sociale visant à faire du droit à la santé une réalité. Le RAMU à un caractère obligatoire et universel, et couvre le risque maladie avec un panier de soins défini par le gouvernement, sans discrimination.
Selon le ministre Bazié, depuis son adoption en 2015, seuls deux décrets d’application avaient été promulgués jusqu’en 2023. Le gouvernement actuel, qui fait du RAMU une priorité, a identifié six autres décrets essentiels, désormais adoptés pour améliorer la mise en œuvre du régime. « Le RAMU est l’une des priorités du gouvernement et est inclus dans le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD), visant le démarrage des prestations du RAMU. À ce jour, les six décrets prioritaires ont été adoptés ainsi que deux arrêtés d’application », a précisé Bassolma Bazié. Il a précisé que parmi ces décrets, figurent ceux définissant le panier de soins et les modalités d’affiliation, ainsi que les modèles de conventions nationales et individuelles. Le processus d’adoption a impliqué tous les acteurs du secteur, a-t-il souligné.... suite de l'article sur Autre presse