Les Etalons cyclistes du Burkina Faso sont présents dans le 35e Tour du Faso et n’ont toujours pas gagné d’étape à mi-parcours mais espèrent sonner la révolte pour la suite de la compétition.
Le coureur de l’équipe régionale du Centre Daouda Congo a laissé entendre sans conviction, après la 5e étape courue mardi entre Bobo-Dioulasso et Banfora que « on va récupérer le maillot jaune ».
Il explique paradoxalement que le Burkina Faso est dans le dur parce que « les équipes présentes sur le tour sont plus en forme que nous et on ne s’est pas bien préparé ».
Saturnin Yaméogo de l’équipe nationale A du Burkina Faso garde un petit espoir mais est quand même réaliste quant à la suite des événements. « Le meilleur reste à venir. On va toujours continuer à travailler pour gagner des batailles car même si on ne gagne pas le maillot jaune on peut gagner des étapes les jours à venir ».
Il explique que « nous sommes entrain d’améliorer nos stratégies, la forme est entrain de venir et demain on va faire mieux ».
Pour le coureur de l’équipe A, cette année c’est difficile parce que « ils ont invité des pays qui sont plus forts que nous. Cela a relevé le niveau de la compétition », mais il espère que le Burkina Faso prendra le rythme infernal au fur et à mesure que la compétition se poursuit ».
Saturnin Yaméogo est réaliste et pense que « ça sera compliqué de parler du maillot jaune actuellement mais il faut forcément qu’on gagne des étapes. On travaille collectivement mais le niveau des adversaires est haut ».
Selon le directeur technique national de la Fédération burkinabè de cyclisme Martin Sawadogo, « la bagarre entre les Marocains, les Belges, les Hollandais, les Camerounais et autres fait que nous ne sommes pas aidés. Il faut reconnaitre que le niveau de la compétition est très haut ».
« Depuis le début du tour nous sommes à près de 46 km/h de moyenne. La vitesse est très haute et je pense qu’on va revoir les choses. Il reste 5 étapes. On va essayer de voir ce qu’on peut faire pour glaner une étape. S’il y a une opportunité pour le maillot jaune on la saisi. Si ce n’est pas possible il faut changer d’objectifs avec la recherche des étapes ».
A cet effet le technicien burkinabè conseille « l’engagement et le don de soi pour que chacun aille au mieux de sa forme. Nous sommes à 2 mn du maillot jaune, ca veut dire que tout est possible. Nous sommes dans un sport mécanique et c’est un classement individuel au temps donc tout peut arriver. Ce n’est pas perdu mais on doit s’orienter vers une victoire d’étape ».
L’édition dernière le Burkina Faso avec Paul Daumont a dominé la course en remportant le maillot jaune. Pour cette 35e édition il est absent et le groupe Etalons manque visiblement de leader pour défendre la tunique jaune de la 34e édition.
Le coureur burkinabè le mieux placé est Bamassi Soulama de l’équipe régionale de l’Ouest. Il est 5e du classement général, à 2mn 25 secondes du Marocain El Kouradji Mohcine en jaune.