Après environ une décennie de tâtonnements dans des études de faisabilité avec des engagements politiques qui laissaient souvent à désirer, le Burkina Faso amorce à présent en octobre 2024, le début de l’application du régime de l’assurance maladie universelle. C’est avec l’engagement et la détermination fermes du régime anti-impérialiste de transition dirigé par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
« La santé, un droit pour tous », devise du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) entame sa concrétisation au Burkina Faso avec le début des opérations d’immatriculations des employeurs et des populations à partir du mardi 29 octobre 2024.
Le ministre d’Etat, ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Basolma Bazié , par un communiqué daté du 24 octobre 2024, informe le public des opérations d’immatriculations des employeurs, employés et des populations sur toute l’étendue du territoire national à compter du 29 octobre 2024.
Les agents d’immatriculation sillonneront les différents services aux niveaux central et déconcentré. A Ouagadougou, possibilité de s’immatriculer dans d’autres lieux :
-A Ouaga 2000, siège de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie Universelle (CNAMU) ;
–SIAO
-Immeuble Baoghin
–Bulding Lamizana
-etc….
Pour l’immatriculation, une copie non légalisée de la Carte Nationale d’Identité (CNIB) ou du passeport suffit.
Le régime d’assurance maladie universelle s’avère une opportunité pour la prise en charge prévisionnelle des frais médicaux des citoyens en général. Dans un contexte où les difficultés économiques ne permettent pas aux citoyens de disposer régulièrement de moyens financiers suffisants pour faire face aux frais médicaux improvisés, l’option prévisionnelle de l’assurance maladie, sera une solution idoine pour tous.
Pour vu que la CNAMU ne tombe pas dans les travers de certaines sociétés privées d’assurance santé qui tardent dans les remboursements des produits médicaux des officines pharmaceutiques qui, en retour sont réticentes à les accompagner. La CNAMU devra se départir de la tare légendaire de l’administration publique qui se traduit par lenteur et lourdeur administratives exagérées. Sinon, la machine sera grippée, boudée et abandonnée.