Sous l’égide des Cheicks El hadj Ibrahim Sawadogo et Adama Sawadogo, l’association Faouzou Daray-ni au Burkina Faso a commémoré la naissance du Prophète Mohammed le 26 octobre 2024 à l’hypodrome de Nonsin, à Ouagadougou.
De 21 heures à l’aube, des centaines de fidèles musulmans ont bénéficié de partages de connaissances d’éminents guides religieux autour de thèmes liés »aux devoirs des parents en matière d’éducation des enfants, à l’union et l’entraide pour la sécurité du pays, et aussi à la véracité de la doctrine de la Tidjaniyya ».
En outre, la commémoration a permis aux veilleurs d’une nuit d’implorer la protection divine des trois pays de la Confédération des États du Sahel. »Depuis des années, nous n’avons de cesse de prier pour la paix dans la sous-région et en particulier au Burkina Faso, et cela sans nous immiscer dans la sphère politique. Mais, de nos jours, au regard de la noblesse de la lutte que mènent les chefs d’État des pays du Sahel, nous ne pouvons que prier pour leur victoire sur les forces du mal », a professé cheick el hadj Ibrahim Sawadogo, principal initiateur du rassemblement.
Le cheikh Ibrahim Sawadogo, fondateur des écoles medersa Faouzou Daray-ni à Ségou, au Mali, et bientôt au Burkina Faso, bénéficie du soutien de ses confrères au pays, ce qui a fait déplacer, à la veillée, plusieurs sommités de la famille islamique, au rang desquelles, le président de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), Moussa Koanda, les Cheicks Mahamoudou Bandé, Abdallah Ouédraogo, Amadé Soré de Kombissiri, Dr Halid Sana, etc.
Former l’homme de demain
Le cheikh Adama Sawadogo, formateur coranique de plusieurs milliers d’étudiants depuis des décennies, à Dedougou, dans la Boucle du Mouhoun, a salué la clairvoyance des pionniers de la Tidjaniyya » au Burkina Faso, des Cheicks de Ramatoulaye à ceux de Ouagadougou en passant par ceux de Nouna et autres.
Il a souhaité que tous ces érudits intercèdent auprès du Créateur afin que la lutte des présidents Ibrahim Traoré du Burkina Faso, Assimi Goita du Mali et Abdouramane Tiani du Niger soit couronnée de succès.Cependant, le cheick Ibrahim Sawadogo est convaincu que le salut de l’homme africain passe absolument par une rigueur dans l’éducation des enfants, tant au sein de la cellule familiale que dans les systèmes éducatifs nationaux.
»Tout enfant musulman doit apprendre le Coran et les préceptes de l’islam, dès l’âge de sept ans, afin d’avoir cette crainte de Dieu, en vue d’être une bonne personne capable de distinguer le bien et le mal », a laissé entendre Ibrahim Sawadogo dont les connaissances ont profité à des milliers d’enfants de toute la sous-région. Conscient que les autorités publiques ont besoin de l’apport de tous, Cheikh Ibrahim Sawadogo a demandé aux fidèles de contribuer à l’effort de paix. Sur le champ, une cagnotte de près de 700 000 FCFA a été collectée et remise au président de la Communauté musulmane du Burkina Faso pour acheminement aux premières autorités du pays.
Les délégations du Mogho-Naba Baongo, du cheikh de Ramatoulaye, de Saidou Bikienga de Nagrengo, du chef de canton du Ratenga (Bam), des étudiants, des femmes de la Communauté musulmane, de la section féminine de l’association Faouzou-Daray-ni, etc., ont toutes appelé de leurs vœux l’instauration d’un climat de paix et de confiance au pays des hommes intègres.