Journée nationale de la Liberté de la Presse : les acteurs sonnent une alerte sur la mise à mort du journalisme

Publié le lundi 21 octobre 2024 | aOuaga.com

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27ème édition de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse au Burkina.

Le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a officiellement commémoré ce lundi 21 octobre 2024 la 27ème édition de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse. Des représentants de l’État, des ONG, des journalistes, des organisations de la société civile et des Forces de défense et de sécurité ont été conviés à cette Journée de réflexion, de partage et surtout d’interpellations.

Cette édition qui se tient dans un contexte sécuritaire préoccupant ayant occasionné de nombreuses restrictions, notamment celle de la liberté de la presse, vise à mettre en lumière le rôle crucial de la presse dans la défense des libertés fondamentales. « Ne brisons pas le rempart : alerte sur la mise à mort du journalisme », est en effet de le thème retenu, lequel est tiré de l’éditorial de feu, le journaliste émérite burkinabè, Norbert Zongo, paru dans l’Evénement du 31 août 1993. L’intégralité de l’écrit, très interpellateur, a d’ailleurs été lue, à l’attention de l’assistance.

Pour le comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo, 31 ans après, cet édito est toujours d'actualité au regard de la situation nationale. Dans le rapport sur la liberté de la presse présenté le 3 mai dernier, à l'occasion de la journée mondiale de la liberté de presse, le Burkina Faso obtient la note de 1,96 sur 4. Cela explique, clairement, de l’avis des Hommes de média, la situation difficile dans laquelle la presse nationale se trouve coincée depuis quelques années et qui l’empêche de faire des progrès.

L'animation de deux panels, l’un portant sur "L'opinion publique et la presse d'hier à aujourd'hui à la lumière de la pensée de Norbert Zongo", et l’autre sur " Le numérique et les médias sociaux: Alliés ou ennemis de la presse traditionnelle" devront permettre de mettre à nu les problèmes actuels du journalisme au Faso et de faire des recommandations.

Halima K

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