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Santé : à la découverte (CHU) de Bogodogo où l’on pratique l’interruption sécurisée de grossesse

Publié le vendredi 11 octobre 2024  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Fièvre hémorragique Ebola: Un cas suspect admis aux urgence et isolé au CHU de Bogodogo
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A l’initiative de la Société des gynécologues-obstétriciens du Burkina (SOGOB) et de ses partenaires, des journalistes, blogueurs et influenceurs ont fait une immersion au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo, ce vendredi 11 octobre 2024. L'objectif de cette visite guidée a été de comprendre les mécanismes et procédures mises en place pour l'obtention de l'interruption sécurisée de grossesses selon la loi (ISG/SL). Cela en vue de mieux comprendre et soutenir les droits en santé sexuelle et reproductive.

Selon le président du SOGOB, par ailleurs, responsable du service Gynocologie-obstétricale et médecine de la reproduction du CHU de Bogodogo, le Pr Charlemagne Ouédraogo, Chef de service de la gynécologie, l’interruption sécurisée de la grossesse (ISG/SL) est une disposition médicale et légale. Elle permet au corps médical d’aider une femme en difficulté à se débarrasser de sa grossesse dont l’évolution pourrait poser problème. Toutefois, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) pour des raisons personnelles est strictement interdite par la loi au Burkina. Et ce n’est pas les gynécologues qui, après de longues études, vont s’adonner à de telles pratiques malsaines. En effet, foi du Pr Ouédraogo, se référant toujours à la loi, seuls les victimes de viols, d’inceste, les grossesses dont l’évolution peut provoquer des complications dans le cas par exemple où la femme est atteinte d’une grave maladie, celles à malformations, peuvent bénéficier de l’ISG/SL. Selon le responsable de la SOGOB, ce sont des cas rares mis qui surviennent tout de même. Le taux d’ISG/SL actuellement, à l’en croire, est de moins 1% et l’objectif de sa structure est de travailler à le ramener à 0%. « On ne fait pas BAC+15 pour venir faire des avortements », s’est-il offusqué.

Un tour guidé des lieux a permis aux visiteurs du jour de découvrir le circuit de prise en charge des cas d’ISG/SL. Elle passe, entre autres, par la consultation, le counseling, l’aspiration manuelle intra-utérine et la pharmacie hospitalière. Dans l’un ou l’autre service, les femmes bénéficient d’une prise en charge dans le respect de leurs droits et de leur dignité.



Halima K
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