Remise à plat des salaires au Burkina Faso : une réforme inévitable selon le Président Ibrahim Traoré

Publié le dimanche 6 octobre 2024 | Sidwaya

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Situation sécuritaire : la classe politique apporte son soutien au Chef de l’Etat
Ouagadougou, 18 avril 2023. Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accordé une audience ce mardi matin aux quatre composantes de la classe politique burkinabè ayant pris part à l’élaboration de la Charte de la Transition.

Le samedi 5 octobre 2024, lors d’une déclaration marquante, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a abordé la question sensible de la remise à plat des salaires au Burkina Faso. Le chef de l’État a souligné que cette réforme est inévitable pour assurer une vie digne à tous les Burkinabè, tout en admettant que cela ne se fera pas sans difficultés.

« Si on reprend possession de nos mines, peut-être qu’on n’aura pas besoin de diminuer les salaires. Nous allons voir comment remettre à niveau certains salaires, mais pour l’instant, nous continuons d’observer la situation », a déclaré le Président Traoré. Cette affirmation met en lumière l’importance des ressources minières dans la stratégie économique du gouvernement pour éviter des mesures d’austérité trop sévères.

Cependant, il a également souligné la nécessité de réajuster les salaires pour permettre à tous les citoyens de vivre dignement. « C’est une question qu’on va devoir attaquer tôt ou tard, quoi qu’on dise il y aura des grincements de dents, mais nous sommes obligés pour que chacun puisse vivre dignement. » Cette déclaration annonce clairement que des décisions difficiles devront être prises, mais elles sont considérées comme essentielles pour l’équité sociale.

Alors que le Burkina Faso traverse une période de défis économiques, la remise à plat des salaires apparaît comme une étape cruciale dans la gestion des finances publiques et la distribution des richesses. Parailleurs, le capitaine a appellé à l’unité pour surmonter ces obstacles, tout en espérant que la récupération des mines permettra d’alléger la pression sur les travailleurs.

Augustin Sogoh SANOU

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