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AES : des jeunes s’approprient les enjeux de la Confédération

Publié le vendredi 27 septembre 2024  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Consolidation de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) : plus de 20 ministres burkinabè, maliens et nigériens en conclave à Ouagadougou
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Le Cercle d’actions pour le développement économique et social du Burkina Faso (CADES-BF) organise, du 25 au 27 septembre 2024, à Ziniaré, la première université d’été de la Confédération Alliance des Etats du Sahel (AES).

Ouverte, mercredi 25 septembre 2024, en présence des ministres de la Jeunesse du Niger, le colonel-major Abdourahamane Amadou, du Mali, Abdoul Kassim Fomba, et du Burkina, Roland Somda, la première université d’été de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) se poursuit à Ziniaré, à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou. A l’initiative du Cercle d’actions pour le développement économique et social du Burkina Faso (CADES-BF), plus de 250 jeunes venus de l’espace du Liptako-Gourma sont réunis autour du thème : « L’impératif engagement de la jeunesse de l’AES pour une reconstruction réelle des Nations ». Cette première université d’été se veut un cadre de réflexion entre jeunes, sur les enjeux de la Confédération de l’AES et d’échanges sur des problématiques de souveraineté, d’engagement citoyen, de patriotisme, de volontariat et de développement endogène, a indiqué Ibrahim Belem, président du comité d’organisation de l’université d’été et par ailleurs Secrétaire chargé des finances et du budget du CADES-BF.

Il a salué la clairvoyance des chefs d’Etats malien, le colonel Assimi Goïta, nigérien, le général de brigade Abdourahamane Tiani et burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, à travers la création de l’AES, « un symbole de renaissance africaine qui incarne l’esprit de souveraineté, de solidarité et d’autodétermination ». Pour M. Bélem, la présente université d’été va permettre aux jeunes venus du Mali, du Niger et du Burkina de mener des réflexions, de s’organiser et de proposer les actions pour la continuité de la lutte jusqu’à une souveraineté réelle des Etats. Il les a appelés à prendre part aux différentes communications qui vont aborder les questions d’intégration de la jeunesse dans la gestion de l’Etat, du modèle de gouvernance et de développement économique au sein de l’AES.
« Lorsque nous parlons d’impératif engagement, c’est à deux niveaux. C’est d’abord pour dire aux chefs d’Etats qu’ils ne peuvent pas avancer sans la jeunesse et à la jeunesse, que c’est le moment de s’engager (…) », a expliqué Ibrahim Bélem qui a aussi appelé les jeunes à s’engager pour être des vecteurs de paix ». « Nous devons contribuer au développement par nos actions et nous départir de ce qui ne participe pas au développement », a insisté le président du comité d’organisation.

Une feuille de route pour les jeunes de l’AES
Au nom de ses collègues du Burkina Faso et du Mali, le ministre de la Jeunesse du Niger a salué la tenue de cette première université d’été de l’AES qui se veut un cadre propice d’apprentissage et d’échanges entre les participants. « Nous sommes là pour accompagner cette jeunesse de l’AES pour son implication totale dans la reconstruction de l’AES », a déclaré le colonel Abdourahamane Amadou. Pour lui, cette jeunesse qui représente plus de 59% de la population de l’espace AES peut être mise à profit, en faisant en sorte qu’elle assume sa responsabilité qui consiste à être dans toutes les activités socioéconomiques des pays. « Les jeunes, vous devez vous engager avec les plus hautes autorités, qui ont fixé des axes que nous sommes tous en train de suivre. Aujourd’hui, nos pays ont besoin de se délivrer. Toutes les grandes réformes en cours ont besoin d’être soutenues et accompagnées », a souligné le colonel-major Abdourahamane Amadou. Il a rassuré les jeunes à faire confiance aux trois chefs d’Etat qui ne lésinent pas sur les moyens en matière d’accompagnement de la jeunesse.

Le ministre burkinabè en charge de la jeunesse, Roland Somda, qui a prononcé le discours d’ouverture du président du Faso, patron de la cérémonie, a indiqué que le thème de cette première université d’été est d’actualité. Selon lui, il s’inscrit en droite ligne de la lutte des Etats du Sahel qui prône un engagement responsable et collectif pour venir à bout du terrorisme et maintenir la dynamique de développement. « Ces trois jours de réflexion vont permettre de créer un cadre d’échanges entre les jeunes de l’AES pour un soutien réel aux autorités dans la reconstruction des pays de l’AES, de promouvoir les idéaux de souveraineté au sein de la jeunesse de toute l’Afrique afin d’inciter à un sursaut patriotique », a-t-il déclaré. Le ministre Somda a soutenu que l’université d’été devrait permettre aux jeunes de proposer des actions concrètes pour la continuité de la lutte jusqu’à une souveraineté réelle des Etats. A l’issue des échanges, une feuille de route sera élaborée et mise à la disposition des autorités des trois pays de l’AES.

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