Les parquets du Burkina, du Mali et du Niger reprochent à Wassim Nasr de faire l'apologie du terrorisme et d’être complice d'actes terroristes.
"L’analyse combinée de différentes interventions de Wassim Nasr sur les différents médias laisse paraître des prises de position et des commentaires s’assimilant à des actes de publicité et de soutien flagrant aux terroristes et aux actions des terroristes sévissant au Sahel", a précisé le procureur burkinabè dans un communiqué.
"Wassim Nasr s'adonne à des commentaires tendancieux au lendemain de chaque attaque terroriste commise contre les États de la Confédération des États du Sahel", détaille le document lu à la télévision nationale.
Le texte cite l'attaque du 17 septembre à Bamako, lorsque le journaliste "indiquait clairement être en contact avec les assaillants qui lui communiquaient en temps réel les objectifs de leurs attaques, leurs positions, les différentes cibles visées ou atteintes et le bilan humain et matériel y consécutif".
Ouagadougou assure qu'il mènera une "enquête diligente" pour élucider "ces faits graves" et "mettre leurs auteurs hors d'état de nuire".