L’Association des blogueurs du Burkina (ABB) a organisé un panel le 21 septembre 2024 à Ouahigouya dans la région du Nord. Il a porté sur le thème « Désinformation et cohésion sociale ».
Le thème du panel a été développé à travers deux communications. La première a porté sur « Promotion de la cohésion sociale et du vivre-ensemble : rôle des OSC face à la désinformation » et a été animée par Anselme Asseghna Somda, chargé de programme au Centre pour la gouvernance démocratique (CGD).
La seconde communication a eu pour thème « Lutte contre les discours violents au Burkina Faso : le rôle de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) dans l’assainissement de l’espace numérique ».
Elle a été présentée par Napougba Julien Legma, chef de la collaboration policière à la BCLCC.
Avant les communications, le président du Conseil d’administration (PCA) de l’ABB, Gabriel Kambou, a indiqué dans son discours que l’objectif du panel est de contribuer à lutter contre la désinformation et promouvoir l’éducation citoyenne numérique.
«La désinformation désigne la diffusion délibérée de fausses informations dans le but de tromper ou de manipuler l’opinion publique», a-t-il fait savoir.
«Contrairement à une simple erreur ou à une information incorrecte, la désinformation est intensionnelle et vise souvent à influencer des décisions, à semer la confusion ou à nuire à une personne, un groupe ou une institution», a ajouté le PCA.
Par la suite, Gabriel Kambou a précisé que la désinformation «peut se manifester sous diverses formes, notamment des rumeurs, des faux articles, des images manipulées ou des vidéos trompeuses».
Il a relevé que les réseaux sociaux font partie intégrante de notre quotidien. Et comme il est difficile de s’en passer de nos jours, il faut une éducation à leur bon usage de sorte «à se construire et à construire la nation».
Pour le PCA de l’ABB, « il était important d’échanger avec les organisations de la société civile de Ouahigouya afin qu’elles jouent un rôle primordial dans l’éducation au numérique».