Le Bénin et le Togo sont en tête des zones les plus touchées par la recrudescence des violences dans la sous-région. C’est ce qui ressort du dernier rapport du Groupe Régional d’Analyse Intersectorielle (GRANIT) analysant les risques liés à la sécurité.
Entre juin et juillet 2024, les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest ont connu une intensification des violences et une crise humanitaire aggravée. Le dernier rapport du GRANIT, une initiative lancée en 2021 pour surveiller les crises dans la région, révèle que le nombre d’incidents violents a augmenté de 18 % par rapport à la période précédente, avec le Bénin et le Togo en tête des zones les plus touchées. GRANIT se concentre sur l’analyse intersectorielle des risques liés à la sécurité, aux mouvements de population et aux crises humanitaires dans ces pays.
Le nord du Bénin continue d’être la région la plus affectée. En deux mois, 15 incidents sécuritaires y ont été recensés, principalement des enlèvements et attaques contre des civils. Le 4 juin, une embuscade tendue dans le Parc National de la Pendjari a coûté la vie à sept soldats béninois. Un autre drame s’est produit les 24 et 25 juillet dans le Parc National du W, faisant 12 victimes, dont des gardes forestiers et des militaires. Au total, 19 soldats et agents de sécurité ont été tués au cours de cette période.... suite de l'article sur Agence de Presse Africaine