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Fédération burkinabè de football : Des journalistes sportifs réagissent à l’élection du nouveau président

Publié le vendredi 20 septembre 2024  |  LibreInfo.net
Football
© Autre presse par DR
Football : Oumarou Sawadogo élu nouveau président de la Fédération Burkinabè de Football
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Depuis le 31 août 2024, la Fédération burkinabè de football (FBF) a un nouveau président en la personne du colonel-major à la retraite Oumarou Sawadogo. Au lendemain de son élection, Libreinfo.net a tendu son micro à des journalistes sportifs qui réagissent au changement à la tête de la faîtière du football burkinabè.

Le journaliste sportif Adama Salembéré trouve qu’avec Oumarou Sawadogo, nous sommes en train de vivre le renouveau du football burkinabè.

<>, précise-t-il.

«Il a trouvé un football burkinabè qui était véritablement déchiré et il décide de réunir tout le monde autour de la même discipline pour vraiment travailler », estime Adama Salembéré. Il ajoute que le colonel-major à la retraite « a réussi parce qu’il y avait 6 candidats et il a pu rallier quatre candidats y compris son potentiel challenger qui était Ali Guissou».

En s’appuyant sur son programme, poursuit le journaliste Salembéré, il pense que l’officier supérieur à la retraite est venu pour travailler. «Si ce qui est écrit en tout cas dans le programme va être exécuté, le football burkinabè va aller de l’avant», se convaint-il.

A son avis, le nouveau président a la solution aux problèmes, pas tous, mais au moins les principaux qui minent le football burkinabè.

Que ce changement soit un nouveau départ !
Le journaliste sportif à la retraite, Alexis Konkonbo, souhaite du fond du cœur que <>.

Toutefois, concernant le nouveau bureau, il aurait voulu qu'<< on ne prenne pas des anciens pour faire du neuf, qu’on évite le partage de gâteau et qu’on prenne véritablement des compétences pour faire avancer les choses. Il y a des gens qui, depuis plus de 20 ans, gravitent autour de la Fédération mais on ne voit pas leur apport. Leur seul souci est de faire partie des voyages avec les clubs ou les équipes nationales >>.

Alexis Konkobo souhaite que le nouveau président de la FBF soit strict au niveau du choix de ses collaborateurs.

Le climat qui a prévalu, poursuit-il, autour des élections n’est pas de nature à faciliter la gouvernance. Il espère que <>

Selon le journaliste à la retraite, la situation de l’équipe nationale est à traiter avec lucidité et rigueur pour redresser la barre. L’ association des camps de Guissou et de Pitroipa à la gestion de notre football sera également un élément déterminant dans la conduite des affaires.

<< Le succès est possible mais cela va demander une dose de leadership et de management dans la gestion>>, conclut-il.

Quant à l’ancien arbitre international de football et journaliste sportif, Juste Ephrem Zio, il estime que c’est bien qu’il y ait un nouveau président. «L’ancien (Ndlr, Lazare Banssé) était beaucoup décrié et a eu des difficultés dans sa gestion et dans son management », fait-il savoir.

«Comme un maçon, c’est au pied du mur qu’on verra si le nouveau président est à même de pouvoir résoudre les défis du football burkinabè», ajoute-t-il.

Et à propos des défis, Juste Zio pense qu’il faut «d’abord arriver à trouver la cohésion et le consensus dans le milieu du football. Ensuite, arriver à bien conduire la politique du football parce que d’aucuns, par moments, pensent qu’être président de la Fédération de football, c’est être président de l’équipe nationale».

Pour le journaliste sportif et ancien arbitre international, le football se conjugue à la base, c’est-à-dire à partir des quartiers, des districts jusqu’aux ligues et maintenant la Fédération.

«Il faut faire le travail de sorte à ce que le football burkinabè, le championnat, soient attractifs. Travailler à ce que les équipes, les clubs burkinabè en campagnes africaines puissent améliorer leurs résultats», préconise-t-il.

Et ce n’est pas tout. A son avis, il faut aussi «résoudre de façon structurelle la question du financement parce que le gros problème au niveau de notre football, c’est que l’assiette économique n’est pas assez large».

Juste Zio fait savoir que «le football se finance pratiquement à 90% des dons de l’État, j’allais dire de la subvention de l’État et cela aussi est un gros problème. Il faudra que nous travaillions à ce que le football puisse s’autofinancer et qu’il y ait des sponsors qui puissent venir>>.

Etre le président de tout le monde
Pour Lassina Son, supporter des Étalons, «cette élection est un vent nouveau qui va souffler sur le football burkinabè qui a un peu souffert des évènements que tout le peuple burkinabé connaît. Et je sais que le nouveau président a une âpre mission à accomplir. C’est le moment où jamais de réunir autour de lui toutes les têtes pensantes du football burkinabè car une fois élu, on devient le président de toute l’institution c’est-à-dire la FBF et non le président d’une entité restreinte>>.

Le journaliste sportif du site Lefaso.net, Juste Mien, note d’emblée que le nouveau président de la Fédération « a une équipe un peu homogène même s’il y a des militaires et des paramilitaires». Nous espérons, ajoute-t-il, qu’il<>.

Par Issoufou Ouedraogo
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