Dans cette déclaration parvenue à Minute.bf, Laya Ibrahim Bambavoussé Ouédraogo, citoyen burkinabè, appelle au retrait des distinctions honorifiques des « ennemis de la Nation ».
Dans la lutte actuelle pour la souveraineté et le développement de notre chère patrie, le Burkina Faso, un sujet particulier mérite d’être traité avec la plus grande fermeté de la part de nos plus hautes autorités : celui du retrait des distinctions honorifiques accordées aux ennemis de la Nation. L’heure est venue de prendre des mesures décisives pour rectifier le tir et protéger notre unité nationale des menaces internes et externes.
En effet, les distinctions honorifiques sont censées récompenser le mérite et le service exemplaire envers la Nation et chaque pays possède son propre système honorifique répondant à des règles spécifiques et comprenant des types de distinctions civiles et militaires. Elles sont le reflet de notre reconnaissance pour ceux qui, par leur courage et leur dévouement, contribuent à la grandeur du Burkina Faso.
Pourtant, il est alarmant de constater que certains individus, qui ont participé activement à des complots contre notre sécurité, qui ont soutenu des assaillants ou qui ont agi comme complices et valets locaux des forces néfastes, ont reçu ces mêmes distinctions. Ce paradoxe est non seulement inacceptable et dangereux pour la cohésion de notre société, mais également met dans une situation inconfortable les honnêtes et dignes et valeureux filles et fils ayant les mêmes distinctions honorifiques.Les forces du mal et leurs complices qui attaquent nos braves forces de défense, nos vaillants VDP et nos populations, détruisent nos infrastructures et sèment la terreur ne devraient pas bénéficier des honneurs de notre Nation.
Leur violence et leur haine sont des attaques directes contre l’intégrité de notre pays, et il est inacceptable qu’ils soient célébrés ou honorés de quelque manière que ce soit. Les comploteurs, qui œuvrent dans l’ombre pour déstabiliser notre pays et semer la division, ne méritent aucune reconnaissance officielle. Leur influence pernicieuse affaiblit notre résilience collective et compromet notre avenir commun.De même, les complices locaux, qui fournissent des soutiens logistiques ou idéologiques aux forces destructrices, jouent un rôle néfaste dans la consolidation de notre stabilité.
Leur comportement doit être dénoncé et corrigé, et il est impératif que les distinctions honorifiques qui leur ont été attribuées soient purement et simplement retirées. Les valets locaux, qui servent les intérêts de puissances étrangères au détriment des nôtres, sont des traîtres à notre souveraineté. Et le simple fait de toujours porter ces titres honorifiques parmi les récipiendaires d’honneurs nationaux est une insulte aux véritables patriotes qui œuvrent pour le bien de notre pays.Il est donc crucial que nos hautes autorités puissent mener une réévaluation rigoureuse de ces renégats du peuple pour les extirper des différentes catégories de distinctions honorifiques décernées. Cette révision devrait s’accompagner d’une transparence totale, avec des comités indépendants composés de personnalités respectées, afin d’assurer une épuration sans complaisance. Ainsi, le retrait des distinctions accordées à ces ennemis de la Nation sonnera comme une injustice corrigée et enverra un message fort : la loyauté et l’intégrité envers le Burkina Faso sont les seuls critères pour mériter des honneurs.
En agissant ainsi, nous réaffirmons notre engagement envers un Burkina Faso uni, où les valeurs de courage, de loyauté et de service sont respectées et promues. Nous devons veiller à ce que notre reconnaissance nationale ne soit jamais compromise par ceux qui cherchent à déstabiliser ou à trahir notre patrie.En un mot, le retrait des distinctions honorifiques des ennemis de la Nation est un geste de justice envers les véritables héros du Burkina Faso et une affirmation de notre détermination à préserver notre intégrité face aux menaces internes et externes. Il est donc temps de corriger ces erreurs dont les concernés se seraient eux-mêmes rendus coupables afin de construire un avenir solide et résilient pour notre pays.
Ouédraogo Laya Ibrahim Bambavoussé
Chévalier de l’Ordre des Palmes Académiques Diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM)Promotion 2009-2011
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