Les Wayiyans du mouvement Burkina remparts ont organisé une caravane, dans la matinée de ce samedi 7 septembre 2024, à Ouagadougou. Du rond-point de la Patte d’oie à l’espace camp fonctionnaire, ils ont chanté l’hymne national et énoncé des messages pour réaffirmer leur « soutien indéfectible » à Transition et au gouvernement.
Ils sont nombreux, les Wayiyans membres du mouvement Burkina remparts, qui sont sortis pour réaffirmer leur « soutien indéfectible » au Président Ibrahim Traoré. Selon Oumar Michel Kopia, Président du mouvement Burkina remparts, l’objectif de cette caravane est de monter que le peuple burkinabè reste derrière les autorités en place. « C’est pour prouver au monde entier que la population burkinabè reste soudé au président du Faso, malgré les embûches. Ceux qui rament à contre-courant, les complices qu’on décèle jour et nuit, la population est derrière le Capitaine Ibrahim Traoré. Nous sommes sortis ce matin pour monter que malgré le sabotage qui s’est déroulé à Barsalogho, nous, population à la base, nous sommes prêts à veiller pour dénoncer les complices de l’impérialisme », a-t-il déclaré.
Pour M. Kopia et ses camarades, le Capitaine Ibrahim Traoré incarne le futur du Burkina Faso. De ses dires, c’est un homme d’État qui veut le bien de son peuple. « Cette transition, c’est l’avenir de la jeunesse. L’avenir de la jeunesse est en Ibrahim Traoré. Donc, nous nous battons, ce n’est pas pour nous, c’est pour nos fils et nos petit fils. Ce qu’il (Ibrahim Traoré, ndlr) est en train de faire, n’est pas pour lui aussi », a argumenté Oumar Michel Kopia.
Restaurer la peine de mort contre les conspirateurs…
L’un des faits majeurs de cette caravane, c’est l’appel lancé à l’endroit du Président Traoré, pour la réquisition des biens de ceux qu’ils considèrent comme des « conspirateurs ». La caravane, à en croire M. Kopia, vise également à attirer l’attention des partisans du « conspirationnisme ». « Nous allons inviter le gouvernement à prendre des mesures strictes à leur encontre (conspirateurs, ndlr). Ceux qui ont volé l’argent du pays pour construire des immeubles à Ouaga 2000, dont d’autres sont aujourd’hui en France, aux USA et en Côte d’Ivoire, qu’on saisisse leurs biens pour reverser au trésor public. Si on les tape à ce niveau, ils vont rester tranquilles dans leur coin, parce que nous n’allons pas arrêter la dynamique actuelle dans laquelle nous nous sommes lancés », a-t-il soutenu.
Et M. Copia de poursuivre : « vous savez pourquoi on a enlevé la peine de mort, dans notre système juridique ? C’était pour favoriser certains politiciens qui sont exilés. (…). Si on restitue la peine tous ceux qui rament à contre-courant, qui complotent, on les passe au poteau et ça va servir de leçon ».