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Burkina : Des Wayiyans appellent à un rétablissement de la peine de mort

Publié le samedi 31 aout 2024  |  Minute
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : Des Wayiyans appellent à un rétablissement de la peine de mort
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Des wayiyans ont appelé ce samedi ce samedi 31 août 2024, à un rétablissement de la peine capitale dans le code pénal burkinabè pour les cas de terrorisme ou de complicité de terrorisme avérés. C’était au cours d’une manifestation co-organisée à Ouagadougou, par la Coalition Burkina-Russie, le mouvement Conseils panafricains de la Revolution (CPR) et le Réseau africain pour la Solidarité et le développement (RASD).

Pour ces soutiens du Capitaine Ibrahim Traoré, la constitution et le code pénal burkinabè ne sont pas adaptés au contexte actuel du Burkina Faso. Il convient donc, selon eux, de le relire pour prendre en compte les défis actuels du pays. Ces manifestants appellent surtout à un rétablissement de la peine de mort dans les dispositions du code penal, pour réprimer les « cas de trahison, de complicité avec les terroristes » et toutes les autres actions internes ou externes portant atteinte à l’intégrité du Burkina Faso.

Pour Lassané Sawadogo, président du mouvement « La France doit partir », l’un des leaders de ce rassemblement, le rétablissement de cette peine permettra de rendre véritablement justice aux populations victimes des actions des complices terroristes, et surtout, de sanctionner les terroristes à la hauteur de leurs crimes. Il permettra aussi, dit-il, de dissuader les velléités de complicité avec les groupes armés terroristes au sein des populations. De son avis, le traitement actuel des terroristes et leurs complices n’est pas à la hauteur de leurs crimes.

« Quand on parle des terroristes, il n’y a pas que ceux qui tiennent les armes. Les pires terroristes ce sont ceux qui collaborent avec ceux qui nous attaquent, ceux qui mangent avec nous, dorment avec nous et qui nous trahissent. Ces personnes là ne méritent pas de vivre. Ils méritent d’être traités avec toute la rigueur et la fermeté qui soient. Nous appelons donc le Capitaine Ibrahim Traoré à mettre tout en œuvre pour faire appliquer la peine de mort dans notre pays », a-t-il appelé.

A sa suite, le président du RASD, Ali Sawadogo, a également appelé à la peine capitale pour toutes les personnes qui se rendront complices des groupes armés terroristes. « Si tu sais que ton père, ton frère ou ta mère vend du carburant aux terroristes ou qu’il est un terroriste et que tu ne collabores pas, toi-même tu es un terroriste et tu mérites d’être traité comme tel. Nous demandons de rétablir la peine de mort pour rendre justice à tous ceux qui sont tombés à cause de ces complicités en tout genre. Nous appelons les autorités à ne pas avoir de sentiments envers ceux qui nous attaquent. Ils faut les traiter de la même manière qu’ils nous traitent », a-t-il martelé.

Les manifestants ont, par ailleurs, rendu hommage aux victimes de l’attaque terroriste survenue le 24 août 2024, à Barsalogho dans le Centre-nord. Ils ont également dénoncé la position de l’Ukraine dans le conflit anti-terroriste au Sahel et appelé la communauté internationale à agir contre ce pays qu’il qualifie de « bailleurs de fonds des terroristes ».

Oumarou KONATE
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