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Départ des instructeurs russes du Burkina : La sécurité nationale reste l’affaire des Burkinabè !

Publié le samedi 31 aout 2024  |  Aujourd`hui au Faso
Vigoureuse
© Autre presse par DR
Vigoureuse riposte à l`attaque de Bourzanga : visite opérationnelle du Président du Faso sur le site
Au lendemain de la vigoureuse riposte des éléments du Détachement militaire de Bourzanga à l`attaque terroriste dirigée contre leur base, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Chef suprême des Armées a effectué, ce dimanche 22 mai 2022, une visite opérationnelle sur le site.
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L’appel de la patrie russe s’impose pour les instructeurs de cette nation qui étaient présents au Burkina Faso depuis près de 3 mois : «L’opération spéciale», euphémisme de Poutine pour désigner la guerre contre l’Ukraine, cette guerre donc nécessite que ces soldats russes, ou supplétifs selon les appellations, retournent au bercail pour se mettre au service de la Russie.

«Les Wagner burkinabè ce sont nos VDP», clament toujours les autorités burkinabè lorsque la question de la présence des «Boys» du défunt Prigogine leur était posée. Comme pour donner corps à cette proclamation, nous apprenons selon les chaînes Telegrams que des soldats russes quittent le Sahel, notamment le Burkina Faso pour renforcer le front russe dans sa guerre contre l’Ukraine. On ne peut compter que sur nos propres forces ! C’est le mantra sécuritaire et toujours selon les mêmes autorités, il n’y a point de sous-traitance, dans cette guerre injuste imposée au Faso.

Après donc le départ des troupes françaises, la leçon semble s’appliquer aux Russes, appelés à prioriser la mère patrie même si ceux-ci font savoir qu’un retour est possible dès lors que la Russie pacifiera son sérail voisin avec l’Ukraine évidemment.

En réalité, ce qui importe pour le Burkina, c’est la sécurité des approvisionnements en armements et en munitions ainsi que l’assistance technique appropriée, le reste demeure l’affaire du pays dans le cadre du partenariat stratégique au sein de l’AES.
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