Variole du singe : Le Burkina Faso s’en sort « bien » pour le moment

Publié le jeudi 29 aout 2024 | Minute.bf

© Autre presse par DR
La variole du singe

Le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) a initié une rencontre d’information, avec la presse, sur la variole du singe appelée « virus du Mpox », ce mercredi 28 août 2024 à Ouagadougou. Sur 12 cas suspects, 00 cas confirmé sont à noté au Burkina Faso, a rassuré le Directeur technique du CORUS, Dr Watton Rodrigue Diao.

En Afrique de l’ouest, la situation de la variole du singe présenté 39 cas au Nigeria a 39, 28 en Côte d’Ivoire 28 cas et 6 Liberia. « À ce jour, il n’y a aucun cas confirmé de Mpox au Burkina Faso », a rassuré le Dr Watton Rodrigue Diao, directeur technique du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS).

Toutefois, le Burkina a eu à traiter une dizaine de cas suspects dont le test s’est avéré négatif. Néanmoins, ces cas ont été pris en charge par un suivi, a informé le directeur général du CORUS. Les cas suspects sont des personnes qui présentent des boutons sur le corps avec le gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre. Les cas confirmés sont ceux qui dont les examens ont été positifs.

En tout état de cause, Dr Diao a précisé que le Burkina Faso reste en alerte à travers le plan de riposte mis en place depuis 2022. Le pays a mis en place un plan de prévention et de lutte contre les éventuels cas d’infection, a-t-il assuré.

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En outre, le CORUS a fait savoir qu’il existe un vaccin contre le Mpox. Ce vaccin est « disponible et efficace à 95%. Mais le Burkina Faso n’en dispose pas pour le moment. La production n’est pas suffisante pour les disponibiliser dans chaque pays », ont précisé les conférenciers.

Manifestation de la variole du singe

De prime abord, il faut savoir que la variole est une maladie virale. Même si elle est transmise d’un animal à l’homme, puis d’homme à homme, le Mpox est différent de l’épidémie d’Ebola. Par contre, sur la varicelle, les responsables du CORUS, ont invité les populations à éviter l’automéditation. « Tout cas de varicelle doit immédiatement se rendre dans le centre de santé le plus proche faire les prélèvements et tester au laboratoire. C’est gratuit », a invité le directeur technique du CORUS.

La manifestation sévère est celle qui est observée sur la peau (bouton sur le corps). C’est en fait, une réaction du virus du Mpox sur la peau, selon le Dr. Watton Rodrigue Diao.

Les responsables sanitaires ont demandé à toute personne qui présente des éruptions cutanées, devant tout symptômes s’apparentant à Mpox, d’aller le plus rapidement possible dans une formation sanitaire pour une prise en charge appropriée ou d’appeler le numéro gratuit 3535. Ils ont demandé aux populations d’observer néanmoins des mesures barrières, notamment, la manipulation des animaux malades ou morts, bien cuire les aliments surtout la viande, se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, le port du masque et se protéger lors des rapport sexuel à risques.

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À la date du 25 août, 3 591 cas ont été confirmés au plan mondial pour 23 décès. La RDC concentre 89,2% des cas dont 19 décès. L’Afrique est le continent le plus touché par cette épidémie, suivie de l’Amérique. Le continent africain reste l’épicentre de la flambée actuelle, avec une augmentation du nombre de cas au cours de ces derniers mois, notamment, en Côte d’Ivoire avec une vingtaine de cas, et au Nigeria.

Mathias Kam

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