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Sortie de l’Intersyndical des magistrats sur les réquisitions: « Nous invitons l’ensemble des juges qui rament à contre-courant des mesures de réquisitions à revenir à la raison »

Publié le vendredi 23 aout 2024  |  aOuaga.com
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Dans les lignes qui suivent, vous lirez l’intégralité du message des Wayigans, les soutiens de la transition, ce jeudi 22 août 2024 lors de leur manifestions devant le palais de justice de Ouagadougou.

Monsieur le Président,La Coordination Nationale des Associations de la Veille Citoyenne (CNAVC) vient par la présente, porter à votre attention sa vive préoccupation et sa ferme protestation à l'encontre du communiqué publié par l'intersyndicale des magistrats en date du 15 août 2024, relatif aux réquisitions des magistrats.Ainsi, la CNAVC, en tant que faîtière de mouvements et associations de veille citoyenne, de promotion de la bonne gouvernance et de la restauration de la paix et de l'État de droit au Burkina Faso, ne peut rester silencieuse face à un tel acte qui semble remettre en cause les fondements mêmes de notre système judiciaire. Le communiqué de l'intersyndicale, dans sa teneur et dans sa démarche, présente un risque sérieux de saper l'autorité et la crédibilité de la justice dans notre pays.En effet, le Burkina Faso, notre cher pays, traverse l'une des périodes les plus difficiles de son histoire.

La crise sécuritaire que nous vivons n'est plus à démontrer. Elle menace non seulement l'intégrité territoriale de notre nation, mais aussi la sécurité et le bien-être de chaque citoyen.Cette situation a obligé nos plus hautes autorités à prendre des mesures importantes afin de préserver notre chère Nation, le Burkina Faso. De ces mesures on a le décret sur la mobilisation générale et de mise en garde qui crée les conditions de participations de tous les fils du pays à la reconquête du territoire.

A travers cette disposition, des Burkinabè dignes se sont courageusement engagés aux côtés de nos FDS et VDP dès que la cloche de l'appel patriotique a sonné à leur endroit pour la reconquête de l'intégralité de notre territoire.Malheureusement, Nous, membres de la CNAVC ainsi que plusieurs autres citoyens de l'intérieur comme de l'extérieur avions constaté à travers ce communiqué de l'intersyndicale des magistrats, une remise en cause de l'esprit de la mobilisation générale et de mise en garde appliqués à l'égard de certains magistrats. Ces frondeurs se sont dérobés d'une obligation morale, loyale, légale, légitime et même patriotique, en proliférant des accusations mensongères contres nos autorités et nos membres.

À cet effet, Monsieur le président, la CNAVC à travers cette note, voudrait rappeler aux auteurs du communiqué, qui sont heureusement issus de votre département, que les questions de Nation surpassent tout intérêt individuel encore moins, partisan.Nous tenons aussi à les rappeler que la justice est au service de l'intérêt général et non le contraire. Pour cela, nous voudrons que l'ensemble de vos collaborateurs comprennent, qu'un non à l'appel de la Nation est aujourd'hui impardonnable et incompréhensible. Au contraire, il appartiendra à chacun, de saisir cette opportunité pour graver leur nom dans les annales de l'histoire du Burkindim. Signalons que l'attitude de ces magistrats frondeurs, auteurs du communiqué n'est pas isolée. Elle fait suite à un certain nombre d'indélicatesses commises dans un passé récent parmi lesquelles on pourra retenir:Premièrement, des soit disant Organisations Non gouvernementales (ONG) telles que Human Rights Watch et Amnesty International ont eu le plaisir et le courage ici au Burkina Faso d'accuser à tort nos braves combattants d'exactions.

De même, des institutions internationales de façon virale, ont tenté de décourager nos forces combattantes, en les accusant de tueries de civiles. Mais face à tout cela, l'appareil judiciaire est resté muet, sans réponse.Pourtant, il était nécessaire pour les acteurs de la justice de s'auto-saisir afin que les auteurs de ces fausses déclarations puissent répondre de leurs actes.

Et deuxièmement, on note que malgré le caractère de service public par excellence que revêt l'institution judiciaire, les mêmes auteurs du communiqué ont engagé toutes sortes boycotts possibles dans le but de nuire au peuple et ce pour des questions d'intérêts individuels et égoïstes.Aujourd'hui monsieur le Président, les mêmes magistrats non alignés sont encore de retour face au peuple.

Et cette fois-ci à travers un refus catégorique de voir leurs camarades magistrats participer activement à la reconquête du territoire et ce, sous la base de raisons fallacieuses liés aux fonctions de magistrat.Monsieur le président,Pour nous, la justice reste et demeure l'une des institutions fortes de l'existence d'une nation et nous ne permettrons à qui que ce soit d'engager des manœuvres impopulaires tendant à tenir son image. En tout état de cause.Nous dénonçons l'attitude et le chemin adopté par l'intersyndicale des magistrats qui, à notre sens, s'éloigne du devoir de réserve et de neutralité qui incombe à tout magistrat, avec des conséquences potentiellement graves pour la paix sociale et la cohésion nationale.

Nous appelons le Conseil Supérieur de la Magistrature à agir promptement et avec fermeté pour restaurer la confiance du peuple Burkinabè à l'égard de son système judiciaire, afin qu'elle fonctionne efficacement et dans le respect.Nous invitons l'ensemble des magistrats qui rament à contre-courant des mesures de réquisitions, à revenir à la raison tout en gardant à l'esprit, les intérêts supérieurs de la Nation.

La reconquête de notre territoire ne peut se faire sans une mobilisation générale de tous les Burkinabè.

Se soustraire donc d'une telle vision, c'est méconnaître la valeur et l'étendue de cette règle universelle de droit selon laquelle « Nul n'est au déçu de la loin ».

Nous exigeons également, l'adhésion de tous les magistrats à la nouvelle réforme du Conseil supérieur de la magistrature adoptée par acclamation à l'Assemblée Législative de Transition tout en rappelant que cette réforme n'est rien d'autre que la manifestation de la volonté du peuple qui ne demande qu'à jouir de son droit de veiller sur le bon fonctionnement du service public.

Nous saluons les efforts de tous les acteurs de la justice qui ont su mettre en avant les intérêts du Burkina Faso au détriment de leurs propres intérêts.

Qu'ils reçoivent notre salut fraternel et patriotique ainsi que toute la reconnaissance du peuple Burkinabé.En conséquence Monsieur le Président, Nous vous prions de bien vouloir examiner notre requête avec l'attention qu'elle mérite, de prendre les mesures nécessaires pour réaffirmer l'autorité et l'intégrité de notre système judiciaire.Avec tout le respect dû à votre fonction, et surtout à l'égard de votre institution, nous espérons que vous entendrez cet appel au devoir citoyen et que vous choisirez de participer activement à la défense de notre Nation, conformément à l'esprit du décret portant mobilisation générale et de mise en garde au Burkina Faso
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