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Développement local : l’ARFAC-Dev accompagne des coopératives dans la Comoé

Publié le vendredi 23 aout 2024  |  L`Express du Faso
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© Autre presse par D.R
Un rond-point dans la ville de Bobo-Dioulasso
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L’Association pour la Recherche de la Formation, l’Appui Conseil pour le Développement (ARFAC-Dev) a organisé une conférence-bilan sur le développement économique et l’entrepreneuriat local et inclusif les 21 et 22 août 2024 à Bobo-Dioulasso. Objectif, présenter le bilan de ses activités dans les cinq communes (Banfora, Mangodara, Niangoloko, Ouo et Sidéradougou) de la province de Comoé.

Au cours de la conférence-bilan, les communes ont chacune présenter leur plan d’action des activités à mettre en œuvre. Ces communes partagent le défi d’accueillir de nombreuses Personnes déplacées internes (PDI) dans leurs localités. Ces PDI ont du mal à s’intégrer socialement et économiquement dans les communautés d’accueil du fait qu’elles sont étrangères à ces communes. C’est dans ce contexte que l’ARFAC-Dev a eu l’initiative de former les déplacés internes et les communautés d’accueil en entrepreneuriat.

La formation a visé aussi les responsables de l’Etat et des communes au développement économique local et l’entrepreneuriat. Cela a été rendu possible grâce au partenariat et au financement de « The Hague Academy of Local Governance » des Pays-Bas ou Académie de la Haye. L’objectif principal visé par l’ARFAC-Dev est de promouvoir les opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat pour les jeunes, les femmes, pour des personnes déplacées et les communautés d’accueil, malgré les défis sécuritaires.

Selon Balagassina Ouattara, le Coordonnateur, « notre projet à travers l’ARFAC-Dev s’articule autour du développement local et de l’entrepreneuriat.

Pour cela, nous avons mené 12 mois d’activités et nous avons visé les populations déplacées internes et les personnes vivant avec un handicap. Nous avons mis en œuvre le projet en tenant des séances de formation à Ouagadougou au profit de 25 personnes venant des cinq communes concernées par le projet.

Ces personnes formées qui sont les points focaux au sein de leur commune, à leur tour sont revenues former d’autres coopératives et des personnes dans leurs communes respectives ».

Puis d’ajouter que « nous avons mis en place des stands d’exposition des produits locaux pour permettre à ces coopératives des cinq communes de booster l’économie nationale ». Il note que « la rencontre va réunir les acteurs concernés où chacun va présenter son plan d’actions en présence des Organisations non gouvernementales de développement et des Ambassades ».

Pour Arnaud Noufé, Directeur provincial en charge de la jeunesse de la Comoé, » le projet est une aubaine pour nous, car nous avons des plans d’actions pour former les jeunes dans l’entreprenariat au sein dans notre province. Avec l’arrivée d’un tel projet, nous ne pouvons que l’accompagner ».

Quelques propos des représentantes des coopératives
Mafarma Sorry, coopérative SOTRIA-B Burkina cajou de Banfora
« Nous transformons des mangues, l’huile et les pâtes d’amandes de cajou. Je suis spécialisée dans la transformation de l’anacarde ici à Banfora. Je remercie beaucoup l’ARFAC-Dev de nous offrir cette formation pour que nous puissions nous développer et nous épanouir dans nos localités ».

Makaridia Ouattara, coopérative Lénaké de Mangodara
« Je travaille sur le riz local. J’ai été formée sur la transformation du beurre de karité. J’ai été formée grâce à l’ARFAC-Dev. Je remercie le projet à sa juste valeur. Je demande plus d’accompagnement de la part des partenaires dans les jours à venir pour pouvoir aller très loin dans tout ce que nous faisons ».

Kamissa Diarra, coopérative Allah Son de Sidéradougou
« Nous transformons du riz étuvé, du riz blanc de plusieurs variétés à Sidéradougou. Je pense que cet accompagnement va permettre de développer nos communes à travers la valorisation de nos produits locaux. Je suis formatrice car j’ai été formée et à mon tour j’ai formé d’autres coopératives et des personnes dans ma commune. Ce que je sollicite auprès des partenaires, c’est de nous accompagner davantage pour que nous devenions de grandes entreprises ».

Madjara Ouattara, coopérative Fotimogoban de Ouo

« Je tiens à remercier le projet. Nous voulons que le projet continue de nous appuyer avec du matériel de transformation pour mieux réussir nos activités. Aujourd’hui, nous travaillons mais nous avons encore besoin d’aide et de financement pour être permanents dans nos activités ».

Tiohemena Traoré /Sib, coopérative Eben Ezer de Niangoloko

« J’interviens dans le domaine de la transformation des mangues et du manioc. J’ai fait des formations pour pouvoir entreprendre. Nous remercions le projet car, avant, nous travaillions au hasard. Mais grâce à la formation, nous nous sommes organisés. Nous demandons davantage d’accompagnements ou d’autres des projets pour évoluer ».

Ben Alassane DAO
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