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Modernisation de l’administration et bonne gouvernance : le Conseil national adopte deux rapports en 2023

Publié le vendredi 23 aout 2024  |  Sidwaya
Ouverture
© Autre presse par DR
Ouverture des travaux de la session 2023 du Conseil national de modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CN-MABG)
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Le Conseil national de la Modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CN-MABG) a tenu sa session ordinaire de l’année, sous la présidence du chef du gouvernement, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, le jeudi 22 août 2024, à Ouagadougou.

Le gouvernement burkinabè veut répondre aux aspirations urgentes de ses populations en matière de délivrance de services publics, de sécurité, de paix et de cohésion sociale. C’est dans cette optique que le Conseil national de la Modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CN-MABG), a tenu sa session ordinaire de l’année, le jeudi 22 août 2024, à Ouagadougou. Le Ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale (MFPTPS), Bassolma Bazié, porte-parole du Premier ministre, président de la session, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela a indiqué que la présente rencontre du CN-MABG vise à évaluer les actions de modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance au titre de l’année 2023. C’est aussi, a-t-il confié, une instance d’impulsion de réformes visant l’instauration d’un service public de qualité, orienté vers les résultats, l’appui à la compétitivité du secteur privé, l’accroissement des richesses et la réduction de la pauvreté. M. Bazié a, par ailleurs, soutenu que la souveraineté du pays des Hommes intègres et le développement profitable à toutes les couches de la population ne sont envisageables que dans un contexte de modernisation de l’administration publique et de la bonne gouvernance. A son avis, le déficit de bonne gouvernance et d’une administration inefficace, inefficiente et peu performante peuvent contribuer à exacerber les crises que traversent certains Etats. Le ministre en charge de la fonction publique a, par ailleurs, souligné que le gouvernement burkinabè est conscient des insuffisances des actions menées. Nonobstant cela, a-t-il poursuivi, l’Etat reste convaincu que la modernisation de l’administration demeure une quête permanente qui nécessite une vigilance continue des acteurs. « Mon gouvernement a fait le choix de refonder l’Etat et d’améliorer la gouvernance en se référant aux fondamentaux que nos dignes pères nous ont
légués », a-t-il relevé.

Les jalons d’une administration publique résiliente
A cet effet, le ministre Bassolma Bazié a expliqué qu’ils ambitionnent mettre en œuvre un Plan d’action pour la Stabilisation et le développement (PA-SD), afin d’accélérer la croissance économique, de promouvoir le développement durable et l’émergence au Burkina. « C’est l’occasion pour moi d’adresser mes remerciements à nos partenaires techniques et financiers qui ont décidé de rester aux côtés du Burkina pour l’accompagner dans le combat pour son intégrité et contribuer aux attentes multiples et urgentes de ses populations », a-t-il exprimé. Le secrétaire permanent de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance, Sidi Barry, a pour sa part affirmé qu’à l’issue de ce CN-MABG, deux documents ont été adoptés. Il s’agit selon lui, du rapport annuel 2023 sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale de modernisation de l’administration publique (SNMAP) 2021-2025 et celui sur l’état de la gouvernance en 2023. M. Barry a confié qu’en 2023, des actions majeures ont été engrangées dans le domaine de la modernisation de l’administration. Il s’agit, entre autres, selon lui, du développement de 51 E-services (E-casier judiciaire, le E-concours par exemple), l’élaboration des manuelles de procédure métier au niveau des ministères et institutions ainsi que des actions de vulgarisations de la loi n°002 portant renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie au Burkina. « Au niveau de la bonne gouvernance, on peut citer, entre autres, le traitement des dossiers emblématiques par la justice et l’implémentation des fiches de poste travail en matière de gouvernance administrative », a-t-il relevé.

Le secrétaire permanent a, par ailleurs, confié que malgré les insuffisances, l’état de la gouvernance au pays des Hommes intègres se porte bien. Le Directeur de cabinet (DIRCAB) du ministre en charge de la fonction publique, Mohamed Sawadogo, porte-voix du premier responsable du département a précisé que cette session ordinaire 2024 du CN-MABG se tient dans un contexte de crise sécuritaire marqué par des attaques terroristes et ses corollaires qui annihilent les résultats de l’action publique. A l’occasion, il a invité les membres du Conseil à une synergie d’actions en vue de poser les jalons d’une administration publique résiliente, apte à satisfaire les attentes des usagers/clients même dans les moments les plus difficiles. M. Sawadogo a, en outre, salué l’engagement de tous les agents publics dont les efforts conjugués contribuent inlassablement au renforcement de l’action publique, à la prévention et l’efficacité dans la lutte contre la menace terroriste dans les villes et campagnes. Le CN-MABG est l’organe suprême de décision du dispositif de pilotage de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance au Burkina. Il se tient une fois chaque année en session ordinaire et est chargée de l’orientation pour toute question relative à la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance du pays.

Wamini Micheline OUEDRAOGO
Cédric BOLOUVI
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