Le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem de Tambela, a présidé, ce jeudi 22 août 2024 à Ouagadougou, l’ouverture des travaux de la session 2023 du Conseil national de modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CN-MABG).
Cette tribune est une occasion de faire un bilan des actions de modernisation de l’administration et la bonne gouvernance en 2023, d’identifier les faiblesses et de formuler des recommandations, en vue d’améliorer l’efficacité de l’action administrative et la qualité des prestations.
Dans le but de doter le Burkina Faso d’une administration publique capable d’assurer des services de qualité, accessibles et répondant aux aspirations du peuple, la Stratégie nationale de modernisation de l’administration publique (SNMAP) 2021-2025 a été adoptée le 12 mars 2021 par arrêté conjoint entre le Ministère en charge de la modernisation de l’administration et le Ministère en charge des finances.
Cette stratégie constitue le référentiel national dans lequel s’inscrivent toutes les actions entreprises au sein des différentes structures publiques à l’effet de rendre l’administration publique burkinabè davantage moderne et efficace.
Le Conseil national de modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CN-MABG) est, lui, l’organe de décision du dispositif de pilotage chargé de l’orientation pour toute question se rapportant à la modernisation de l’administration et à la promotion de la bonne gouvernance. Selon le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem de Tambela, la présente session ordinaire du CN-MABG, vise à évaluer les actions de modernisation de l’administration et de bonne gouvernance au titre de l’année 2023.
Elle constitue, selon le chef du gouvernement burkinabè, un cadre idéal pour les acteurs de dresser un bilan sans complaisance de la mise en œuvre desdites actions et de donner de nouvelles orientations. « Il s’agit par ses orientations de promouvoir une culture de résultats dans l’Administration publique fondée sur la satisfaction des usagers et la diligence dans les procédures de gestion des services publics », a-t-il indiqué, dans son discours lu par le ministre d’État, Bassolma Bazié.
Cette session est, en outre, d’après Dr Kyelem de Tambela, « une instance d’impulsion de réformes visant l’instauration d’un service public de qualité, orienté vers les résultats, l’appui à la compétitivité du secteur privé, l’accroissement des richesses et la réduction de la pauvreté ».
« L’état de la gouvernance (…) se porte bien… »
Le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié, a invité les membres du Conseil à une synergie d’actions en vue de poser les jalons d’une Administration publique plus résiliente, apte à satisfaire les attentes des usagers/clients, même dans les moments les plus difficiles.
Pour ce faire, Dr Sidi Barry, le secrétaire permanent de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance, a fait remarquer que des actions sont menées, dans le sens la bonne gouvernance. Et même que des acquis majeur ont été engrangés. « Au niveau de la justice, il a été évacué des dossiers emblématiques; on a réduit le rayon moyen d’accès à la justice aux populations; il a été initié l’implémentation des fichiers des visites de postes de travail; il a été adopté des manuels de procédures métiers au niveau des ministères et institutions.
Au niveau de la gouvernance économique, la mobilisation des recettes est assez bonne.
Du côté de la décentralisation et du développement local, il y a l’élaboration d’un projet de loi portant code général des collectivités territoriales. En clair, l’état de la gouvernance, malgré les insuffisances, se porte bien », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, pour la présente session, le Premier ministre a exhorté les participants à examiner les documents soumis à leur appréciation avec rigueur et objectivité de sorte qu’à la fin des travaux le document final soit de qualité, comportant des recommandations susceptibles de contribuer à la performance de l’Administration publique et au renforcement de la Bonne Gouvernance au Burkina Faso.