Le Burkina Faso a enregistré, entre 2010 et 2021, une réduction des décès maternels, périnatals et une baisse de l’indice de fécondité, passant de 129 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes pour les enfants de moins de 5 ans, de 28 à 18 pour 1000 pour les néonatals et 341 à 154 pour 100 milles pour la mortalité maternelle, a indiqué le rapport du conseil des ministres de ce mercredi.
Le Burkina Faso a enregistré une baisse du taux de mortalité des moins de 5 ans qui est passé de 129 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes, indique le rapport du conseil des ministres de ce mercredi.
Selon la même source, la mortalité néonatale est passée de 28 à 18 décès pour 1000 naissances vivantes et le taux de mortalité maternelle est passé de 341 à 154 décès pour 100 milles mères.
Le document précise également que l’indice synthétique de fécondité est passé de 6 à 4,9 enfants par femme.
Le rapport estime également à 87,4% la proportion des femmes enceintes qui ont accouché dans les établissements de santé en 2021, contre 66% en 2010.
Le Burkina Faso a entrepris la démarche de la surveillance des décès maternels, néonatals et la riposte en 2011. Depuis la cinquième semaine 2022, cette surveillance a intégré les mortinaissances selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.
Pour relever le défi, le Burkina Faso a réalisé de nombreux progrès et cela s’est renforcé par la mise en œuvre de la gratuité des soins et de la planification familiale qui ont permis d’engranger ces résultats de 2010 à 2021.
Cependant, le gouvernement estime que le Burkina Faso n’a pas encore atteint les objectifs en termes de prestations, d’accès aux soins de santé essentiels en général et de services obstétricaux, prénataux et néonatals en particulier.
Par conséquent, le gouvernement envisage la mise en œuvre de plusieurs stratégies pour parvenir à une réduction rapide de la mortalité maternelle et périnatale.
Il s’agit notamment de l’activation du Centre des opérations de réponses aux urgences sanitaires (CORUS) avec la mise en place d’un système de gestion des incidents pour la surveillance des décès maternels, périnatals et la riposte ainsi que la nomination d’un gestionnaire d’incident.
Il envisage également la prise en charge adéquate des complications obstétricales et des pathologies périnatales et l’acquisition et la distribution des produits vitaux pour la santé de la mère et de l’enfant, des réactifs, des consommables et matérielles médicotechniques.