Déstabilisation de l’AES : Le Mouvement « halte à la déportation des guerres sur nos territoires » met en garde les puissances étrangères

Publié le samedi 17 aout 2024 | Minute

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Communiqué final du premier Sommet des chefs d’Etats de l’Alliance des États du Sahel
Le premier sommet des Chefs d`Etat de l`Alliance des Etats du Sahel (AES) s`est tenu le 06 juillet 2024 à Niamey, sous la présidence de S.E. le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie

Le Mouvement « halte à la déportation des guerres sur nos territoires » a lancé ses activités par une mise en garde sur « des tentatives de déstabilisation que subissent les États de l’Alliance des États du Sahel (AES) par les puissances étrangères ». Cette Organisation de la Société civile (OSC) de soutien des Transitions burkinabè, malienne et du nigérienne, a interpellé les puissances étrangères à « cesser de combattre l’AES ». L’organisation l’a exprimé, au cours d’un point de presse, ce vendredi 16 août 2024 à Ouagadougou.

Sur le front de la reconquête du territoire national burkinabè, le Mouvement « halte à la déportation des guerres sur nos territoires », fait noter une « nette avancée significative » dans les actions offensives des Forces combattantes. Il y a des efforts « fort louables », selon le coordonnateur national du mouvement, Alexis Kam.

Parlant de la situation sécuritaire dans l’Alliance des États du Sahel (AES), Alexis Kam et ses camarades ont déploré le silence des organisations africaines et internationales sur l’attaque à Tinzaouatène au Mali. « Certaines personnes de mauvaise volonté ont contribué à ce que cette attaque ait lieu. Nous voulons anticiper désormais afin que cette déportation ou l’implication des Forces étrangères à déstabiliser les différentes transitions cesse. Nous dénonçons cela de vive voix, par nos actes ici, par la mobilisation et la sensibilisation des uns et des autres. Nous sommes peinés que des chefs d’État des pays voisins, n’aient pas dénoncé cette attaque au Mali », a déploré M. Kam. Le mouvement a, du reste, traduit toute sa solidarité et sa compassion au peuple malien.

En outre, les conférenciers ont annoncé, dès le mois de septembre prochain, une grande tournée dans les 13 régions du Burkina Faso pour implanter les structures de leur mouvement. Aussi, ont-ils précisé que, dans chaque pays de l’AES, une entité de ce mouvement a été créée en soutien aux différentes transitions (Burkina Faso, Mali et Niger).

En guise d’information, le Mouvement « halte à la déportation des guerres sur nos territoires » a vu le jour au cours de cette année 2024. C’est un mouvement qui vise à accompagner les convictions, les politiques, des chefs d’État de l’AES.

Mathias Kam

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